Théo Berdayes, la voie de l’affirmation
En revenant à Sion après son prêt à Yverdon, Théo Berdayes ne savait pas vraiment à quoi s’attendre. Et on peut dire qu’il n’a pas été déçu. Il voulait devenir une pièce maîtresse du club valaisan. Ses stats correspondent à ses attentes.

Après avoir pris part à tous les matches officiels du FC Sion depuis le début de la saison (8 parties disputées, dont 6 comme titulaire), Theo Berdayes manquera ce vendredi son premier rendez-vous de l’exercice 2023/2024. Le quatrième carton jaune personnel, reçu lors du 1-1 contre Baden, le privera en effet du déplacement à Schaffhouse. Un petit coup d’arrêt vécu avec sérénité par ce joueur qui garde la tête sur les épaules. Et pourtant, sa réalité du moment aurait pu s’écrire en Super League. Il voulait rester à Yverdon, le club nord-vaudois aurait bien voulu le garder. Un contrat valable pour deux ans l’a ramené au bercail. «Tout cela a été digéré assez rapidement. Avec le recul, je vois qu’il y a eu beaucoup de changement à Yverdon. Le groupe était génial, on s’entendait bien. C’était compliqué de quitter ça mais je ne suis pas certain que ça aurait été pareil si j’y étais resté. J’ai donc tourné la page.»
La dynamique, ça aide
Si le FC Sion avait connu un début de saison raté, le discours aurait peut-être été différent. Mais à mi-septembre, la formation valaisanne reste invaincue, avec en prime une qualification pour les 8èmes de finale de la Coupe de Suisse. De quoi booster le moral de tout l’effectif. «Quand on a des victoires, c’est toujours plus facile de travailler la semaine. On doit garder cette régularité.» En parlant de travail, Théo Berdayes dresse des parallèles intéressants avec son expérience à Yverdon.
Une vie en dehors du foot
Rassuré par son cheminement, Théo Berdayes ne se fixe pas d’objectif personnel à long terme. Appelé avec les M21 de l’équipe de Suisse, il espère simplement poursuivre sa route, en club et en sélection. Néanmoins, quelques pensées extra-sportives viennent parfois polluer son esprit. Cela touche notamment à une possible reconversion. «Actuellement, il n’y a que le foot dans ma vie», dit-il de manière pensive. «Malheureusement je n’ai pas pu terminer mon stage après l’école de commerce. On va dire que c’est entre parenthèses. En partant à Yverdon c’était dur de trouver une place dans une entreprise qui soit compatible avec les exigences du foot. Là je suis dans la même situation. Mais je n’ai pas abandonné l’idée de finir ma scolarité.»
«Mes parents m’ont toujours inculqué la culture du travail.» Théo Berdayes
De quoi garder les pieds sur terre, de quoi envisager la suite aussi. «Mes parents m’ont toujours inculqué la culture du travail. Rien n’est jamais acquis dans la vie. Malheureusement les programmes de sport-étude en Suisse ne permettent pas d’aller au bout du processus.» Pour contrer ses pensées négatives, Théo Berdayes s’occupe. Sa famille, ses amis, voilà les piliers auxquels il s’accroche.
S’il manquera le rendez-vous à Schaffhouse, Théo Berdayes est conscient que les prochains matches permettront d’y voir plus clair en ce qui concerne les ambitions du FC Sion.
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