Simon Pellaud a fait ses premiers pas dans la grande famille Trek-Segafredo. La photo de la puissante équipe américaine estampillée World Tour a été publiée en début d’année sur Facebook. Avec son nouveau maillot, le cycliste martignerain apparait tout sourire au premier rang.
« J’arrive vraiment dans la cour des grands. » Simon Pellaud
On ne sait pas de quand date exactement le shooting mais les premières semaines du Valaisan avec ses nouvelles couleurs ont été synonyme de découverte. « J’arrive vraiment dans la cour des grands, explique-t-il. En sentant que j’y ai ma place et c’est donc très jouissif. Lors du stage de décembre, au moins 120 personnes étaient présentes, avec le staff et aussi l’équipe féminine. Cela va me prendre du temps pour mémoriser les noms et les fonctions de chacun. »
À 29 ans, Simon Pellaud n’est pas un novice dans le monde professionnel. Depuis sa première au plus haut niveau chez IAM Cycling en 2014, il a fait du chemin. Son parcours n’est pas linéaire mais ses différentes expériences, à des échelons inférieurs, lui ont permis de décrocher un nouveau contrat. Et de revenir ainsi au premier plan, avec néanmoins un poil d’appréhension. « Il y a eu un peu de bizutage mais rien de sauvage, raconte-t-il. L’intégration s’est bien déroulée pour l’instant. Je connaissais déjà quelques coureurs et ma maîtrise des langues m’aide beaucoup. »
En débarquant dans une des meilleures équipes du monde, Simon Pellaud est animé par un sentiment qui peut être assez déroutant. Les discussions avec ses nouveaux coéquipiers en témoignent. « C’est vraiment spécial. Mon parcours est différent de ce que l’on trouve dans le milieu. C’est étrange de me retrouver à table avec des coureurs nés après l’an 2000. »
« Quand je suis avec les jeunes, j’ai l’impression d’être un néo-pro comme eux. » Simon Pellaud
Habitué des pelotons, le Martignerain apprécie cette compagnie rafraîchissante. « Quand je suis avec les jeunes, j’ai l’impression d’être un néo-pro comme eux. Ce sont de bonnes sensations. J’ai la même fraîcheur mentale que les novices. Et en même temps je me sens beaucoup plus prêt physiquement que lorsque j’avais 20 ans. »