Le 75ème Tour de Romandie aura une saveur particulière pour Antoine Debons. Le Martignerain de 24 ans sera pour la toute première fois au départ de cette course de niveau mondial. Sélectionné au sein de l’équipe de Suisse, le coureur qui évolue d’ordinaire dans une formation française, a reçu une belle récompense. Le fruit du bon travail qu’il a effectué depuis le début de l’année. « Ma 6ème place sur la classique Annemasse-Bellegarde et ma 2ème place au Grand-Prix Excelsior ont fait la différence, détaille le cycliste ».
« Lors du GP Excelsior, le sélectionneur national a pu voir que j’étais en forme et à l’aise dans les montées. » Antoine Debons
Lors de cette dernière course, disputée en Valais, le sélectionneur national Michael Albasini était présent. « Il a pu voir que j’étais en forme et à l’aise dans les montées », reprend Antoine Debons. Après cette épreuve, tout n’était pourtant pas décidé. « Je l’ai encore appelé le lundi suivant pour avoir des infos et pour finir il m’a confirmé ma sélection le vendredi. »
Dans son quotidien de sportif aux portes du monde professionnel, Antoine Debons voit sa participation au Tour de Romandie comme un tremplin. Pour gagner sa vie grâce au vélo, différents parcours sont possibles. L’exemple de Simon Pellaud, par ailleurs absent cette année sur les routes romandes, reste très parlant. « En 2019, Simon allait sur ses 27 ans et c’est grâce au Tour de Romandie qu’il a pu signer d’abord chez Androni, puis chez Trek et revenir sur le World Tour. »
« J’ai encore une marge de progression donc ça serait dommage de ne pas continuer. » Antoine Debons
Plus jeune que son compère du coude du Rhône, Antoine Debons se laisse encore le temps de percer. « Certains passent chez les pros à 19 ou 20 ans. D’autres ont besoin de plus de temps pour arriver à maturité. Je vais peut-être partie de ces gens-là. J’ai encore une marge de progression donc ça serait dommage de ne pas continuer. »
Conscient de la chance qui lui est offerte, Antoine Debons abordera son premier Tour de Romandie avec l’envie de montrer quoi il est capable mais surtout avec le désir de continuer d’apprendre. « Pour un coureur comme moi, le Tour de Romandie c’est d’abord une très belle vitrine. »
« Je suis là pour apprendre et apprécier chaque moment. » Antoine Debons
Directeurs sportifs, managers, les paires d’yeux ne manqueront pas. Le Martignerain, aura les siens biens ouverts aussi. « C’est que du bonus. C’est une course énorme avec un niveau très élevé. Je suis là pour apprendre et apprécier chaque moment. »