Zoé Macgeorge a vécu une année 2020 contrastée. Et, c’est assez rare pour le souligner, cela n’a pas beaucoup à voir avec le coronavirus. Tout avait bien débuté pour La freerideuse de Vercorin.
En effet, la jeune fille qui a fêté ses 17 ans cet été a décroché en janvier le titre de championne du monde junior à Kappl en Autriche. Sa saison s’est poursuivie sous les mêmes hospices puisqu’elle ajoute un 3e titre national et un second continental à son palmarès déjà bien fourni. Mais après la joie, la tristesse puisque la snowboardeuse s’est blessée à un genou en octobre. Le verdict est sans appel : elle doit faire une croix sur sa saison 2021.
Philosophe, l’athlète du Val d’Anniviers se dit prête à revenir plus forte en 2022. C’est avec cet objectif qu’elle effectue sa convalescence. D’ailleurs, cette détermination est perceptible jusque dans sa résolution pour la nouvelle année. «Je veux me pousser tous les jours. C’est quelque chose que je souhaite faire tout le temps, que ce soit en snow, en m’entrainant ou même pour les études, il faut toujours s’améliorer.»
«Le Noël idéal, c’est une bonne journée entre potes à skier dans de la bonne poudre et une soirée en famille.»
Zoé Macgeorges cherche toujours repousser les limites, et dans tous les domaines. Profiter de ses proches, aussi. Particulièrement durant les fêtes. «Un Noël idéal, c’est une bonne journée entre potes à skier dans de la bonne poudre et une soirée en famille avec un beau repas. Le tout à Vercorin, évidemment.»
La famille, encore, lorsque Zoé Macgeorge évoque un de ses meilleurs souvenirs de Noël. «C’est lorsque mes parents arrivaient à rendre cet événement si spécial en cachant les cadeaux sous le sapin quand on n’était pas là. Ils sonnaient ensuite une cloche en appelant mon petit frère et moi pour annoncer que les paquets étaient arrivés comme par enchantement. On y croyait très forts, et je me rends compte que c’était super.»
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