Rallye du Chablais: «On veut être la vitrine sportive de la mobilité d’aujourd’hui»
Vendredi, place à la 19ème édition du rallye du Chablais. Une compétition qui se déroulera sur deux jours avec au programme quatorze spéciales et différentes catégories de voitures. Des modernes aux historiques en passant par les électriques, le panel sera complet ou presque.
Vendredi, c’est le grand début de la 19ème édition du rallye du Chablais. Une compétition qui se tiendra sur deux jours avec pas moins de 14 spéciales, près de 180 kilomètres chronométrés et même la première course de vitesse 100 % électriques en Suisse.
«On veut être la vitrine sportive de la mobilité d’aujourd’hui» Éric Jordan
«C’est clairement une volonté de notre part. On veut être la vitrine sportive de la mobilité d’aujourd’hui», affirme le président du rallye du Chablais, Éric Jordan. «Sur la route, on rencontre des vieilles voitures, des plus récentes, des hybrides, des électriques et peut-être même dans un futur proche des voitures à carburant synthétique.»
«On met en place des choses qui nous sont autorisées et on ouvre la porte à tout le monde»Éric Jordan
Une possibilité à laquelle il croit fortement: «J’y crois beaucoup et d’ailleurs, on aura une voiture ouvreuse qui fonctionnera avec ce type de carburant», explique-t-il. «On est ouvert à tout ce qui se passe, à toutes les décisions prises au niveau politique et par les marques. On n’est que des exécutants finalement. On met en place des choses qui nous sont autorisées et on ouvre la porte à tout le monde.»
Sécurité
Pour proposer un tel évènement, l’organisation doit depuis des années, répondre aux attentes élevées de la Fédération Internationale de l'Automobile. Forcément, avec le temps et les exigences, les choses ont évolué et se sont améliorées, à l’image entre autres de la sécurité. «Il y a une nette amélioration des voitures», déclare le pilote d’Evionnaz Joël Rappaz, présent vendredi pour son quatorzième rallye du Chablais.
«Aux Championnats du monde, on a vu que ça a sauvé des vies. Des types qui sortent des voitures après 30 tonneaux et qui sont comme neufs» Joël Rappaz
«La sécurité a aussi augmenté avec l’introduction du HANS qui tient la tête pour éviter le coup du lapin comme en Formule 1. Au début on râlait tous. Mais maintenant, rouler sans ça, personnellement j’ai l’impression qu'il me manque quelque chose et que je ne suis pas en sécurité. Aux Championnats du monde par exemple, on a vu que ça a sauvé des vies. Des types qui sortent des voitures après 30 tonneaux et qui sont comme neufs. Ce n’est pas à chaque fois le cas, mais des accidents mortels sur des nouvelles voitures, il y en a de moins en moins.»
Découvrir la région
Lors de cette 19ème édition du rallye du Chablais, les voitures passeront tant par la montagne que par la plaine. L’occasion donc, au-delà de la compétition, de faire découvrir la région aux pilotes étrangers. Un aspect important: «La Fédération Internationale de l’Automobile tient beaucoup compte des retours des pilotes étrangers», affirme le président du rallye du Chablais, Éric Jordan.
«L’avis des pilotes étrangers compte beaucoup dans la balance des sélections du calendrier suivant» Éric Jordan
«L’année dernière, on a reçu de très bonnes notes et c’est aussi pour ça qu’ils nous ont repris cette année. L’avis des pilotes étrangers compte beaucoup dans la balance des sélections du calendrier suivant.»
«L’aspect extra-sportif est très important et je crois que faire rayonner la région, c’est l’une de nos missions» Éric Jordan
Raison de plus pour bien les accueillir. «On fait tout pour qu’ils gardent un bon souvenir de la région. Il y a des Polonais, des Tchèques, des Grecques et j’en passe qui viennent ici. Même si nous on en a l’habitude, pour eux, voir ces montagnes, c’est vraiment particulier. Ils s’arrêtent prendre des photos durant les reconnaissances. Encore une fois, l’aspect extra-sportif est très important et je crois que faire rayonner la région, c’est l’une de nos missions.»