Les traditionnelles manifestations du 1er Mai ont rassemblé dimanche des milliers de personnes en Suisse. A Sion aussi, les participants ont répondu à l’appel des syndicats.
Ils se sont retrouvés au couvert des Iles, avec l'actualité en Ukraine au centre des revendications.
Les discours des différents intervenants l’ont rappelé : ce sont les travailleurs, les plus faibles et les plus pauvres, qui supportent la charge d'une guerre. Le conseiller d’Etat Mathias Reynard était présent à Sion. «Derrière cette fête qui est un moment de convivialité, il y a des revendications: améliorations salariales, droit à une retraite décente, pouvoir d'achat ou encore égalité salariale entre hommes et femmes.» Le ministre socialiste a également insisté sur les acquis et les progrès sociaux réalisés avec le Conseil d'Etat.
De son côté, Blaise Carron, secrétaire régional d’Unia Valais, a rappelé dans son discours que l’automne salarial s’annonçait extrêmement chaud. «On a d'abord cette répartition inéquitable de la richesse, une hausse des primes maladie en vue et un renchérissement à 2%», a rappelé le syndicaliste valaisan. «Il y aura une perte de pouvoir d'achat et il est de notre devoir en tant que syndicat de se mobiliser pour qu'au minimum les salariés gardent le même pouvoir d'achat l'année prochaine.»
Dans le reste du pays, des manifestations étaient prévues dans une cinquantaine de communes. Les syndicats ont rallié dans l'après-midi la Place fédérale à Berne. Et le conseiller fédéral Alain Berset s’est rendu cette année à Münchenbuchsee (BE).