Aux JO de Pékin, l’équipe de Suisse de bob à quatre aura un petit accent valaisan. Il y a déjà le résident de Baltschieder Michaël Kuonen qui occupe le rôle de remplaçant dans la sélection qui compte deux équipages. Il y a aussi Cyril Bieri. Le Bernois est numéro trois de l’équipage piloté par Michael Vogt, et depuis un an et demi, il vit à Vétroz.
«Je travaille comme officier de carrière à l’armée, plus spécifiquement à la police militaire», explique Cyril Bieri. «Lorsqu’elle a déménagé ses quartiers Sion, j’ai également déménagé en Valais, à Vétroz.»
«En Valais, le soleil brille souvent, pas comme en Suisse alémanique.» Cyril Bieri, Bernois établi à Vétroz
Et l’athlète de 28 ans s’y plaît. «Ce qui est vraiment agréable, c’est qu’il fait beau tout le temps ! Le soleil brille souvent, pas comme en Suisse alémanique. Et j’aime aussi la culture et l’ambiance qui y règne. J’ai l’impression d’être comme en vacances. Je peux le dire, je me sens un petit peu Valaisan.»
«Si on regarde nos résultats de cette saison, l'objectif est de figurer dans le top 8.» Cyril Bieri, Bernois établi à Vétroz
Il y aura donc un peu de Valais lors de ce concours olympique de bob à quatre, dont le premier entrainement officiel se déroule mercredi. Sixièmes des derniers championnats d’Europe disputés à la mi-janvier à Saint-Moritz, Cyril Bieri et ses coéquipiers y auront des objectifs clairs. «Pour toute l’équipe, il s’agit des premiers Jeux Olympiques. On va donc gagner en expérience pour préparer les prochaines saisons», avance le Vétrozain d’adoption. «Après, si on regarde nos résultats de cette saison, le but est de figurer dans le top 8. Naturellement, si on réussit à faire une médaille, ce serait encore mieux !»
Cette quête de médaille commence mercredi pour Cyril Bieri et son équipage. Le premier entrainement officiel est prévu à 2h40. Il marquera le lancement du rêve olympique pour le Bernois. «Quand j’étais enfant, je regardais toujours les JO à la télé. Même le bob ! Et aujourd’hui, d’y participer comme athlète, c’est extraordinaire. Je me réjouis énormément.»
D’autant que Cyril Bieri a lutté pour sa sélection. Il reconnait que la concurrence était rude, et qu’il a beaucoup travaillé durant ces quatre dernières années pour y parvenir. Pas aidé, non plus, par une blessure partielle au ligament l’automne dernier. «J’en ai beaucoup souffert, le chemin a été difficile ! La joie est encore plus grande dans ces conditions. C’est une énorme réussite que d’être sélectionné pour les Jeux Olympiques. Il n’y a rien de plus important.»