Candide Pralong a rendez-vous avec l'objectif de sa saison

Candide Pralong s’apprête à disputer les championnats du monde 2023 en Slovénie à Planica. Et si le début de la compétition est prévu pour mercredi et se terminera le 5 mars, le fondeur du Val Ferret fera lui ses débuts le 1er mars lors du 15 kilomètres skating.

Acclimatation

Alors qu’il reste plus d’une semaine au Valaisan avant sa première épreuve, Candide Pralong s’envole déjà vendredi pour le pays d’Europe centrale. S’y rendre à l’avance, une étape essentielle selon lui: «C’est important d’y être plus tôt pour plusieurs raisons», explique-t-il. «Dans un premier temps, c’est l’opportunité de se rendre compte du parcours et de s’habituer aux spécificités de ce dernier. Ça permet aussi de se faire une idée sur la façon dont on va gérer sa course... tel que la vitesse à adopter en fonction des tronçons, savoir à quel moment attaquer ou encore repérer les difficultés du tracé pour utiliser la technique adéquate.»

«Me rendre plus tôt en Slovénie, c’est le meilleur moyen pour ne rien laisser au hasard et mettre toutes les chances de mon côté pour performer le jour de la course.» Candide Pralong

Si se rendre sur place en amont revêt un avantage tactique, il permet également de s’acclimater aux conditions générales, notamment à la neige. «C’est sûr que les conditions d’enneigement sont différentes dans chaque pays», déclare-t-il. «Pour mon cas, je suis encore à Davos en ce moment et les conditions sont relativement bonnes. En Slovénie par contre, la station est plus basse en altitude et la neige devrait être plus molle. Finalement, me rendre plus tôt en Slovénie, c’est le meilleur moyen pour ne rien laisser au hasard et mettre toutes les chances de mon côté pour performer le jour de la course. »

L'épreuve par équipe, c’est symbolique

Si le 15 kilomètres skating sera la première épreuve de ses championnats du monde, le fondeur du Val Ferret devrait aussi participer à l'épreuve par équipe. Une épreuve qui revêt une saveur particulière pour le Valaisan: «Pour moi, c’est quelque chose de symbolique», sourit Candide Pralong. «Déjà tout petit, lorsque je n’étais qu’un gamin, je regardais les courses à la télévision avec beaucoup d’intérêts. Et aujourd’hui, je me rends compte de tout ce que ça représente. On s’entraîne tous ensemble, on partage des moments incroyables et ça, c’est forcément spécial. En plus, on veut briller pour notre pays et pour tous les gens qui nous soutiennent. Alors si j’ai la chance d’être au départ de cette épreuve, je vais tout donner pour moi, pour l’équipe et pour la Suisse.»

Jour J

Être prêt pour les grands rendez-vous, c’est en quelque sorte le défi de tous les athlètes. Réussir à optimiser sa préparation pour avoir son pic de forme au moment où ça compte. Mais pour y arriver, c’est là que réside toute la difficulté. Chaque sportif et chaque sportive a sa manière de procéder, et c’est aussi le cas de Candide Pralong: «Avec l’expérience, je crois que j’ai trouvé la meilleure façon de me préparer pour un grand rendez-vous», indique-t-il. «Je dois d'abord mettre une grande charge de travail, un gros volume d’entraînement durant deux semaines. Ensuite, il me faut une quinzaine de jours pour l’assimiler et être frais pour le jour J.»

«Du travail, il y en a toujours à faire. Mais c’est vrai que la plus grande partie est derrière moi.» Candide Pralong

Et si cette préparation vient d’être effectuée, le fondeur du Val Ferret doit à présent se concentrer sur sa récupération. «Du travail, il y en a toujours à faire. Mais c’est vrai que la plus grande partie est derrière moi», dit-il. «À présent, mon objectif c’est de patienter, de me ressourcer, tout faire pour retrouver de la fraîcheur et surtout me réjouir du jour J.»