L'ex-tennisman Yves Allegro condamné en appel à 20 mois avec sursis pour contrainte sexuelle
Le Tribunal cantonal valaisan a condamné l'ex-tennisman Yves Allegro à 20 mois de prison avec sursis de deux ans. Il a été reconnu coupable de contrainte sexuelle.
Il demandait son acquittement, il voit sa peine légèrement réduite. Yves Allegro a été condamné à 20 mois de prison avec sursis par le Tribunal cantonal, alors que le Ministère public requérait trois ans de prison ferme. En première instance devant le Tribunal de Sierre en 2019, Le Grônard de 43 ans avait écopé de deux ans avec sursis .
Accusé de viol sur une femme en 2014 en Estonie, l’ex-tennisman n'a pas été reconnu coupable de ces faits. Il a par contre été condamné pour contrainte sexuelle sur la base d’un «faisceau d’indices convergents, en particulier des expertises médico-légale et psychiatrique de la partie plaignante», détaille le Tribunal cantonal. Avant d’ajouter que «son état de stress post-traumatique, ainsi que ses bribes de souvenirs ne sauraient être le fruit d’hallucinations ou d’une reconstitution mentale».
En plus de sa condamnation, Yves Allegro devra verser 3500 francs de dommages-intérêts ainsi que 15000 francs d’indemnité pour tort moral à la victime. Les frais de première instance et le tiers des frais d’appel sont également à la charge de l’ancien entraineur de Swiss Tennis.
Contactée, la défense affirme prendre acte du jugement. Mais tient également a préciser sa pensée : "Contrairement au Tribunal de 1ere instance, le Tribunal cantonal a retenu qu'Yves Allegro était crédible dans ses déclarations", déclare Me Guillaume Grand. "Le Tribunal a également retenu que la plaignante avait consenti à avoir une relation sexuelle, celle-ci n'étant, quant à elle, pas crédible en soutenant le contraire. De fait, Yves Allegro a notamment été acquitté de l'infraction de viol, ainsi que de contrainte sexuelle sur certains actes, et sa peine a été réduite." La défense précise qu'Yves Allegro se déclare toujours innocent. Il se réserve le droit de recourir au Tribunal fédéral. Ci-dessous, l'interview de Guillaume Grand :