Seconde main et ambiance de club : la recette gagnante du Vide-dressing des Valaisannes
80 billets arrachés en moins de 2minutes. On ne vous parle pas du Paléo ou des dossards de Sierre Zinal… Mais d’un vide-dressing devenu incontournable pour les amateurs de seconde main : le Vide-dressing des Valaisannes, dont la prochaine édition est déjà complète. Portrait

Un succès qui ne se dément pas. Pour sa 22ᵉ édition prévue le 29 novembre au Heat Club à Sion, le Vide-dressing des Valaisannes a vu ses 80 places de vendeuses s’arracher en moins de deux minutes. Né il y a 11 ans dans une petite salle de la capitale valaisanne, l’événement est devenu un rendez-vous incontournable de la mode seconde main.
Un concept né dans une petite salle
L’aventure commence...dans un vide-dressing, évidemment. "C'était dans un petit espace, à l'Imprimerie", se souvient Céline Schwery, initiatrice. "En faisant notre shopping, on s’est dit que ce serait génial d’en avoir davantage". L’idée prend rapidement, le comité s’élargit et l’événement grandit édition après édition.
Une formule atypique : club, DJ et cocktails
Aujourd’hui, le Vide-dressing des Valaisannes ne ressemble à aucun autre. Exit le marché aux fripes classique : place à une ambiance de club, avec bar et DJ. Et des visiteurs chaque fois plus nombreux. "On ouvre à 11h et dès midi, c’est la file d’attente", sourit Tamara Burn, membre du comité. "On n’a encore jamais dû filtrer, mais ça se bouscule !"
80 billets envolés en 100 secondes
Pour l’édition de novembre, les inscriptions se sont envolées à la vitesse de l’éclair : 80 places vendues en 1 minute 40. "La particularité, c’est que les vendeuses n’ont pas besoin de rester toute la journée derrière leur stand", explique Tamara Burn. "Elles déposent leurs vêtements la veille et reviennent chercher invendus et recettes le soir. C’est l’équipe et les bénévoles qui gèrent tout."
Jusqu’à 2’000 pièces revendues
Lors de la dernière édition en mars, 1’460 vêtements ont changé de main. Certaines friperies locales participent également, une manière de gagner en visibilité sans concurrencer les vendeuses privées. "Elles reviennent chaque année et sont au taquet ", relève Céline Schwery.
Une histoire de mode, d’ambiance et d’économie circulaire
Si le succès est tel, c’est aussi parce que le projet croise plusieurs univers : shopping, environnement et convivialité. "Certaines d’entre nous sont motivées par la mode, d’autres par l’économie circulaire ", précise Céline Schwery. " Mais ce qui nous fait recommencer, c’est surtout la super ambiance et la joie de voir vendeuses et clientes repartir contentes."
