Phénomène en Valais : par dizaines, des bouquetins descendent de la montagne pour s'abreuver
Des castors et des bouquetins visibles en plaine du Rhône : les 22 millions de francs investis par Nant de Drance en faveur de l’environnement portent leurs fruits. La revitalisation des milieux humides attire une faune de plus en plus importante, et parfois étonnante.

On l’avait appelé "le chantier du siècle", c'est dire. La construction durant 14 ans de la centrale de pompage turbinage Nant de Drance a profondément modifié une partie de la Vallée du Trient.
En contrepartie, Nant de Drance a donc investi, c’est une obligation légale, 22 millions de francs dans des projets environnementaux, le tout en collaboration avec des mouvements écologiques. On appelle cela des "mesures de compensation". Une quinzaine de projets en tout, dont six en plaine du Rhône.
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Un couple de castors à la Pissevache
A Vernayaz près de la cascade de la Pissevache, on constate depuis quelques années le retour du castor. Un couple s'y est formé . Des barrages ont été construits au pied du Mont, le long du canal de la Lantze, réaménagé. Ecoutez Jérémy Savioz, chargé d’affaires chez Pro Natura Valais.
Des troupeaux de bouquetins à Dorénaz
Autre phénomène observé non loin de là, de l’autre côté du Rhône à Dorénaz. Depuis deux ans, un petit étang nouvellement créé est assailli par de nombreux bouquetins au printemps.
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Ces attroupements observés, avec l'arrivée du printemps, n'étaient pas prévus par les concepteurs. "Nous sommes ravis de voir des bouquetins apprécier cet étang", souligne le biologiste Olivier Duckert, responsable du projet.
Castors à Vernayaz, bouquetins à Dorénaz, sans oublier le retour du crapaud sonneur à ventre jaune… En plaine du Rhône au pied de la vallée du Trient, les mesures de compensation réalisées par Nant de Drance portent leurs fruits, et ça se voit.
Photo : Georges-André Crettton

