Compensations écologiques: Nant de Drance SA prêt pour l'étape Dorénaz

Comme pour tout chantier de grande ampleur, Nant de Drance SA doit compenser l’impact environnementale de sa future centrale hydraulique mais aussi celui de la ligne à très haute tension qui acheminera le courant produit vers la plaine.
Quinze mesures de compensation représentant un budget global de 22 millions de francs, ont été élaborées par le maître de l’ouvrage pour répondre aux exigences de l’Office fédéral de l’énergie (OFEN) qui a octroyé la concession pour les travaux (à découvrir : la mise en application de telles mesures avec le chargé d'affaires Pro Natura Valais, Thierry Largey). A Châtelard, Vernayaz ou Trient, plusieurs d’entre elles ont déjà été réalisées, d’autres sont en cours à Salanfe, Saxon et Salvan. Mais une partie de ces mesures est toujours en attente, explique Luc Gendre, responsable Etat-Major à Nant de Drance SA et chargé de ces mesures compensatoires. C’est le cas par exemple à Dorénaz.
En discussion depuis 10 ans, le déplacement de lit du torrent d’Alesse, du village à l’entrée sud de la commune – soit sa situation avant 1921 – est validé depuis trois ans par Berne. Envisagé pour des raisons de sécurité, il doit bénéficier d’un réaménagement en pied de falaise avec la création de deux gouilles et une sortie en diagonale vers le Rhône, sous la route des Follatères.
C’est sur cette partie que se porte la compensation, soit un million de francs d’investissement sur les trois nécessaires à la réalisation du déplacement. Ne manque désormais plus que la validation du canton, explique le président de Dorénaz, Daniel fournier qui compte sur un lancement des appels d’offre au printemps prochain.