Myocardites plus fréquentes après une infection qu'après le vaccin
Les myocardites sont quatre fois plus fréquentes à la suite d'une infection au coronavirus que consécutivement à la vaccination, selon une étude israélienne présente sur le site de l'OFSP. Le rapport parle en faveur du vaccin.
![L'OFSP rappelle que les effets secondaires après la vaccination sont rares (image symbolique).](/media/image/4/mini_3_2/20220110114020021.jpg?e0cfc6350e0b449f6052b218e7660c03 320w,/media/image/4/normal_3_2/20220110114020021.jpg?e0cfc6350e0b449f6052b218e7660c03 1080w)
"Comme tout médicament, les vaccins contre le Covid-19 peuvent provoquer des effets secondaires. Normalement, ces derniers sont bénins et ne durent pas longtemps. Les vaccins autorisés restent très efficaces contre les formes graves de Covid", écrit l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) sur son site, en réitérant son appel à la vaccination.
Dans de très rares cas, une inflammation du muscle cardiaque (myocardite provoquant par exemple des palpitations, des douleurs thoraciques) a été observée dans les 14 jours après la vaccination. Il se pourrait que cette inflammation soit liée au vaccin. "Ces cas sont en majorité bénins et peuvent être bien traités", selon le site.
L'OFSP cite à cet égard une étude publiée en septembre dernier en Israël, portant sur le vaccin de Pfizer/BioNTech. Elle révèle que "toutes classes d’âge confondues, 2,7 personnes vaccinées sur 100'000 ont développé une myocardite. Pour les personnes infectées, le nombre de myocardites s'est élevé en moyenne à 11 personnes sur 100'000".
D’autres problèmes de santé également se sont manifestés beaucoup moins souvent après la vaccination qu’après une infection, ont encore observé les chercheurs.
En conclusion, ils estiment que "pour toutes les tranches d’âge, les vaccins à ARNm offrent une solide protection, aussi bien contre les formes graves de la maladie que contre des conséquences à long terme".