Voyager en sécurité devient le critère numéro 1 après les attentats
En matière de vacances, la sécurité devient le critère primordial après les attentats de Bruxelles.
En matière de vacances, la sécurité devient le critère primordial après les attentats de Bruxelles. Elle prend même le pas sur le porte-monnaie, selon Dominique Evéquoz, président du Groupement valaisan des agences de voyages. Les clients changent leurs habitudes et sont capables de débourser jusqu’à 30% de plus pour ne pas se sentir menacés. « Exit » donc les pays réputés bon marché, mais dangereux, comme la Turquie, la Tunisie, et l’Egypte. Les professionnels de la branche s’adaptent en proposant par exemple des destinations en Europe de l’Est, qui inspirent davantage confiance.
Par ailleurs, le climat d’insécurité a fait chuter le taux de réservation, mais pas de quoi inquiéter les agences du canton qui « vendent l’ensemble de la planète ». Les clients sont-ils tout de même tentés de voyager à l’intérieur de la Suisse pour ne pas risquer d’être confrontés à des attaques ? Certainement, selon Dominique Evéquoz, qui relève tout de même qu’une semaine au Tessin coûte plus cher qu’un séjour tout compris en République dominicaine.