Vision d'avenir dévoilée pour le Parc naturel régional de la Vallée du Trient
Le comité du Parc naturel régional de la Vallée du Trient a présenté à sa population les projets à réaliser entre 2025 et 2028 ce mercredi à Salvan. Une vision sur quatre années qui doit permettre de valoriser patrimoine et biodiversité.

La population a pu participer ce mercredi soir à Salvan à la présentation des projets à venir pour le Parc naturel régional de la Vallée du Trient. Des idées qui émanent de la population des communes de Saint-Maurice, Evionnaz, Vernayaz, Martigny-Combe, Salvan, Finhaut etTrient et qui seront réalisées entre 2025 et 2028. Mais seulement en cas de vote favorable de la part citoyens concernés lors du scrutin communal qui aura lieu le 9 juin prochain.
L'objectif de la démarche est de créer du lien entre les habitants et le patrimoine de la région. "On veut faire vivre la région", explique Emmanuel Revaz, co-président du comité du Parc naturel régional.
95 idées de projets
Durant une période de consultation citoyenne antérieure à la présentation de ce mercredi, plus de 95 idées ont été soumises par les habitants des sept communes.
Parmi elles, une a été particulièrement bien accueillie. Celle de la valorisation du patrimoine lié au four à pain, au moulin ainsi qu'aux cultures céréalières en terrasses de la région. "Le concept, c'est de créer des liens entre les villages qui permettent de relier la culture du grain à la fabrication du pain en passant par le travail du moulin de Salvan", précise Emmanuel Revaz
Autres projets présentés à la population, ceux qui concernent plus directement la faune et la flore du parc :
Patrimoine, biodiversité, économie
Le comité du Parc naturel régional de la Vallée du Trient est également revenu sur diverses autres idées. À commencer par celle qui vise l’échange intergénérationnel. Plus concrètement, il s’agit d’élaborer un concept permettant aux jeunes de questionner les aînés afin qu’ils leur dévoilent les réalités de leur village d’autrefois. À travers un support digital ou papier, une série de témoignages serait alors créée et communiquée au grand public.
Autre concept, celui de déterminer quelle faune et quelle flore occupera les lieux où se trouvent actuellement les glaciers, une fois que ces derniers auront disparu, Selon le comité, des relevés doivent être effectués dans les zones de désenglacement récent. Une cartographie et une projection des écosystèmes post-glaciaires en ressortira, notamment à l’aide de certaines technologies.
Cinq millions sur quatre ans
Le coût total de ces projets s'élève à cinq millions de francs sur quatre années. La Confédération y participera pour moitié tandis que le Canton financera le quart du montant total. Le solde sera à charge des communes et de sponsors, que le comité du parc devra encore trouver.
"Par ces projets, on souhaite permettre une valorisation de notre patrimoine naturel et culturel tout en permettant une activité économique durable". De fait, ces cinq millions sont directement réinvestis dans la région, selon Emmanuel Revaz. "Les entreprises, les agriculteurs, les triages forestiers en profitent. C'est de l'argent qui reste local", conclut-il.
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