Violences domestiques et addictions intimement liées
Le réseau valaisan d’intervention contre les violences domestiques organise aujourd’hui sa troisième rencontre.
Le réseau valaisan d’intervention contre les violences domestiques organise aujourd’hui sa troisième rencontre. Quelque 150 spécialistes se sont donné rendez-vous à l’Institut universitaire Kurt Bösch à Bramois pour évoquer cette problématique. Avec un constat clair : ces violences sont intimement liées à diverses addictions. Alcool, cocaïne et autres substances peuvent entraîner un comportement impulsif, selon le Docteur Nelson Feldman. Celui qui travaille au sein du Service d’addictologie des Hôpitaux Universitaires de Genève précise que les personnes qui souffrent de troubles de l’humeur sont plus enclines à la violence. Le contexte social et culturel peut également jouer un rôle.
On en parle moins, mais les violences exercées sur les hommes ont aussi été évoquées durant les conférences de ce matin. Pour le Docteur Nelson Feldman, la littérature manque à ce sujet et il s’agit toujours d’un tabou empreint de honte.
Dans les faits, les centres LAVI ont reçu 480 victimes l’année passée en Valais. La police a pour sa part recensé 390 prévenus, soit plus d’une situation de violence domestique par jour.