Valais
Votre publicité ici ? Contactez-nous !
Violences domestiques : le Valais en passe de se doter d'une loi
Le projet de loi cantonale sur les violences domestiques passera sous la loupe des députés valaisans lors de la session de décembre.
domestic-violence-014
©
Le projet de loi cantonale sur les violences domestiques passera sous la loupe des députés valaisans lors de la session de décembre.
Neuf années se sont écoulées depuis la motion déposée par la députée socialiste Marcelle Monnet-Terretaz, acceptée en avril 2006 par le Grand Conseil.
De report en report, le texte est désormais sous toit, bouclé et validé - à 10 contre un - par la Commission des institutions et de la famille (IF) qui a examiné le projet. Au fil du temps, il a fallu réduire la voilure : le coût de la mise en place de cette loi est passé de 2 millions par an à 500 mille francs. "La prise en charge des violences intrafamiliales a été revue dans le sens d'un dispositif plus léger et moins coûteux car plus social que médical", explique la commission.
Vers une levée du secret de fonction et du secret professionnel
Mais le projet est audacieux, notamment par l'obligation de signalement à l'autorité lors de situations jugées à risques mais aussi ? et la démarche est, en ce sens, totalement pionnière ? il consacre la levée des secrets tant "professionnel" que "de fonction".
Le point fera sans doute débat mais il doit permettre d'éviter la chape de silence présente aujourd'hui encore autour des violences domestiques qui, en Valais font plus de 400 victimes et conduisent 300 prévenus dans les locaux de la police chaque année. "On dit que c'est la pointe de l'iceberg puisque après il y a aussi toutes les victimes qui ne sont pas connues où la police n'intervient pas", constate Nicole Langenegger Roux, directrice de l'office cantonal de l'égalité et de la famille qui sera l'organe de coordination pour l'application de cette loi, si elle est acceptée.
64% des homicides, 50% des voies de fait et 47% des viols, sont commis dans la sphère domestique. "L'existence seule de ces chiffres impose, pour le gouvernement, la mise en ?uvre d'une loi destinée à prévenir les violences et protéger toutes les victimes", écrit dans son rapport, la Commission des institutions et de la famille.
L'entrée en matière du parlement est prévue le 14 décembre et, sous réserve d'approbation, les députés passeront à la première lecture le 18.
De report en report, le texte est désormais sous toit, bouclé et validé - à 10 contre un - par la Commission des institutions et de la famille (IF) qui a examiné le projet. Au fil du temps, il a fallu réduire la voilure : le coût de la mise en place de cette loi est passé de 2 millions par an à 500 mille francs. "La prise en charge des violences intrafamiliales a été revue dans le sens d'un dispositif plus léger et moins coûteux car plus social que médical", explique la commission.
Vers une levée du secret de fonction et du secret professionnel
Mais le projet est audacieux, notamment par l'obligation de signalement à l'autorité lors de situations jugées à risques mais aussi ? et la démarche est, en ce sens, totalement pionnière ? il consacre la levée des secrets tant "professionnel" que "de fonction".
Le point fera sans doute débat mais il doit permettre d'éviter la chape de silence présente aujourd'hui encore autour des violences domestiques qui, en Valais font plus de 400 victimes et conduisent 300 prévenus dans les locaux de la police chaque année. "On dit que c'est la pointe de l'iceberg puisque après il y a aussi toutes les victimes qui ne sont pas connues où la police n'intervient pas", constate Nicole Langenegger Roux, directrice de l'office cantonal de l'égalité et de la famille qui sera l'organe de coordination pour l'application de cette loi, si elle est acceptée.
64% des homicides, 50% des voies de fait et 47% des viols, sont commis dans la sphère domestique. "L'existence seule de ces chiffres impose, pour le gouvernement, la mise en ?uvre d'une loi destinée à prévenir les violences et protéger toutes les victimes", écrit dans son rapport, la Commission des institutions et de la famille.
L'entrée en matière du parlement est prévue le 14 décembre et, sous réserve d'approbation, les députés passeront à la première lecture le 18.
Votre publicité ici ? Contactez-nous !