Violence infligées aux mineurs : Patouch veut des cours obligatoires
Alors que sonne l'heure de la rentrée scolaire, Patouch, l'association romande contre la violence et les abus à l'égard des enfants, veut que la prévention soit inscrite au programme des écoles valaisannes.
Alors que sonne l'heure de la rentrée scolaire, Patouch, l'association romande contre la violence et les abus à l'égard des enfants, veut que la prévention soit inscrite au programme des écoles valaisannes.
10 ans après avoir été portée sur les fonts baptismaux, désormais reconnue d'intérêt public, cette association née en Valais juge qu'il est grand temps de passer à la vitesse supérieure.
A l'instar de ce qui se fait en matière de prévention routière, l'ONG réclame donc une base légale pour la prévention, en classe, contre les diverses formes de violence dont peuvent être victimes les mineurs.
Président de Patouch, Bernard Jaquet s'appuie sur la statistique. En moyenne, relève-t-il, quelques dizaines d'enfants sont blessés sur les routes valaisannes chaque année, 34, par exemple, en 2013. Dans le même temps, 177 mineurs ont été atteints dans leur intégrité corporelle, ont subi des menaces ou contraintes; et 49 cas d'agressions sexuelles ont été annoncés, "la pointe de l'iceberg". Or, dans ce domaine-là, aucun programme de prévention systématique n'existe contrairement à l'éducation routière, obligatoire depuis 2000 en Valais.
Afin que cela change, Patouch cherche désormais des appuis au Grand Conseil, quels que soient les partis. En cas d'échec, Bernard Jaquet songe au lancement d'une initiative.