Vétroz : taxe au poids, grogne des débuts... Et les cheveux gris du président
En matière de ramassage des déchets, une commune se distingue dans le Valais romand.
En matière de ramassage des déchets, une commune se distingue dans le Valais romand. Vétroz, la seule à avoir instauré la taxe au poids. Forcément, à l'heure d'un premier bilan, tous les regards se tournent vers elle.
C’était le 1er mars dernier. Et les débuts ont été très compliqués. En cause de nombreux disfonctionnements : des problèmes techniques et électroniques se sont multipliés sur les nouveaux moloks...
Les jours, les semaines ont passé, le système fonctionne à présent. Mais le mécontentement initial, il faut bien le dire, a du mal à passer. Dans les rues de Vétroz nous avons tendu notre micro, et posé une simple question : la taxe au poids, vous en êtes satisfaits ? Les réponses sont en majorité négatives. On parle d'un problème de moloks trop rapidement remplis, d'un manque de lieux où poser ses déchets, de taxe trop chère.
Reste aujourd'hui le concret. Pour Olivier Cottagnoud, président de Vétroz, après des débuts difficiles et "quelques cheveux gris de gagnés" nous a-t-il confié, le système est aujourd’hui bien en place. Et ça marche : "Je suis persuadé que c'est un bon système, la baisse est énorme en ce qui concerne le tonnage des déchets ménagers. Les trois premiers mois de mise en service, on a -55% de déchets. Maintenant que tout est plus ou moins rentré dans l'ordre, il y a une grande satisfaction. Je dirai que l'écho est à trois quart positif".
Reste donc ce goût d'inachevé : "malheureusement, l'acceptation du système a été un peu faussée par les bugs du départ sur les systèmes mécaniques et électroniques", conclut Olivier Cottagnoud.