Vétroz : la situation du "Relais du Valais" évolue
10 jours après que le cas ait été évoqué en séance du Conseil général, la situation du "Relais du Valais", à Vétroz, évolue.
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10 jours après que le cas ait été évoqué en séance du Conseil général, la situation du "Relais du Valais", à Vétroz, évolue.
Un nouveau contrat a été passé entre la bourgeoisie, propriétaire des lieux, et le gérant. Il prendra effet au 1er janvier 2016 et prévoit un loyer fixe plutôt que proportionnel au chiffre d'affaire.
"Nous avons recherché une solution qui offre davantage de stabilité, tant à l'exploitant qu'à la bourgeoisie", explique le président de Vétroz, Stéphane Germanier.
Demeurent tout de même quelques incertitudes quant à l'avenir de cet établissement bâti au 18e siècle et racheté il y a cinq ans pour quatre millions de francs.
Il s'agira, d'une part, d'obtenir le renouvellement de l'emprunt bancaire, si possible à des conditions plus avantageuses, de manière à assumer la charge de la dette et la constitution d'un fonds de rénovation. D'autre part, le Conseil d'Etat devra trancher un désaccord de compétences entre le Conseil communal et le Conseil général.
Mais Stéphane Germanier écarte tout risque de faillite de la bourgeoisie, malgré ses problèmes de trésorerie.
"La bourgeoisie de Vétroz est propriétaire de plus de 20 mille mètres carrés de terrain actuellement situés en zone d'attente. Or, nous venons de recevoir du canton les dernières données de la loi sur l'aménagement du territoire. Vétroz n'a que très peu de réserves. Dans les cinq à six ans, la bourgeoisie devrait donc pouvoir valoriser ces parcelles", estime Stéphane Germanier, ce qui lui permettra de faire face à ses obligations.