Valais
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Vente aux étrangers : les propriétaires fonciers valaisans sceptiques
Les propriétaires immobiliers valaisans n'attendent pas grand-chose de la modification du règlement cantonal relatif à la vente d'immeubles aux étrangers.
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Les propriétaires immobiliers valaisans n'attendent pas grand-chose de la modification du règlement cantonal relatif à la vente d'immeubles aux étrangers.
Il y a dix jours, afin de soutenir le marché des résidences secondaires, en berne depuis l'acceptation de l'initiative Weber, l'Etat du Valais a décidé de flexibiliser sa pratique. Désormais, les projets d'intérêt cantonal ne seront plus privilégiés par rapport aux projets ordinaires. Tous pourront prétendre au même nombre d'autorisations, par exemple jusqu'à trois quarts des ventes à des étrangers dans un complexe d'au moins 20 appartements. Cela devrait augmenter les chances de quelques projets d'hébergements touristiques ou permettre à des appartements en station de trouver plus facilement preneur.
Mais pour la Chambre Immobilière Valaisanne, cette mesure tombe à plat.
"Aujourd'hui, nous ne pouvons plus construire de résidences secondaires dans toutes les communes où le seuil des 20% a été atteints, c'est-à-dire la quasi-totalité des zones touristiques valaisannes", rappelle son président, Paul-André Roux. "Cette mesure n'aura donc que très peu d'effet".
D'autre part, relève-t-il, rien n'indique que les étrangers soient aujourd'hui intéressés à acquérir des logements de vacances en Suisse. "Nous sommes au creux de la vague", constate Paul-André Roux.
Il y a dix jours, afin de soutenir le marché des résidences secondaires, en berne depuis l'acceptation de l'initiative Weber, l'Etat du Valais a décidé de flexibiliser sa pratique. Désormais, les projets d'intérêt cantonal ne seront plus privilégiés par rapport aux projets ordinaires. Tous pourront prétendre au même nombre d'autorisations, par exemple jusqu'à trois quarts des ventes à des étrangers dans un complexe d'au moins 20 appartements. Cela devrait augmenter les chances de quelques projets d'hébergements touristiques ou permettre à des appartements en station de trouver plus facilement preneur.
Mais pour la Chambre Immobilière Valaisanne, cette mesure tombe à plat.
"Aujourd'hui, nous ne pouvons plus construire de résidences secondaires dans toutes les communes où le seuil des 20% a été atteints, c'est-à-dire la quasi-totalité des zones touristiques valaisannes", rappelle son président, Paul-André Roux. "Cette mesure n'aura donc que très peu d'effet".
D'autre part, relève-t-il, rien n'indique que les étrangers soient aujourd'hui intéressés à acquérir des logements de vacances en Suisse. "Nous sommes au creux de la vague", constate Paul-André Roux.
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