Unia dénonce des salaires "scandaleusement bas" chez Adatis à Martigny
A Martigny, l'entreprise Adatis est pointée du doigt par Unia.

A Martigny, l'entreprise Adatis est pointée du doigt par Unia. Forte d'une soixantaine d'employés, la firme française, qui produit des pièces détachées pour l'industrie de l'automobile, est accusée de pratiquer des salaires trop bas. Selon le syndicat, une douzaine de collaboratrices sont concernées. Membres des équipes de jours, elles seraient payées un peu plus de 16 francs l'heure, alors que le salaire minimum dans le secteur de l'industrie valaisanne avoisine les 23 francs.
En outre, Unia dénonce le fait que la firme ait bénéficié d'aides fiscales pour son implantation à Martigny, tout comme elle collabore avec des hautes écoles du canton. Et ce, en dépit de ces pratiques salariales. Le syndicat dit avoir pris langue fin janvier avec la direction pour faire changer la situation, en vain jusqu'à présent. Si rien ne bouge, il se dit prêt à contacter les partenaires de la firme que sont des poids lourds comme Continental.
Jointe par téléphone ce matin, la direction française d'Adatis n'a pas souhaité répondre à nos questions de vive voix et nous a demandé de les lui adresser par écrit. Nous sommes en attente de réponses.