Une start-up valaisanne s'attaque à un problème tabou, les infections vaginales récurrentes
Une start-up valaisanne développe une technique pionnière et s’étend sur le marché étranger. Il s’agit de Yoni Solutions, qui s'attaque à un problème tabou : les infections vaginales récurrentes.
Une start-up valaisanne s’impose sur le marché étranger, en s’attaquant à un problème tabou. Il s’agit des infections vaginales récurrentes. La jeune pousse Yoni Solutions, basée à Monthey, met au point des tests pour analyser le microbiote vaginal, c'est-à-dire les milliers de bactéries présentes dans le vagin. Le but : détecter un éventuel déséquilibre. Ils sont vendus en Suisse et en Europe, et ils le seront désormais aussi en Chine.
Car il existe peu de produits sur ce marché, explique le Dr David Baud, chef du service d’obstétrique du CHUV et spécialiste dans les nouvelles technologies pour la santé de la femme. En cause : le manque de recherches sur la santé féminine.
Mais il existe peu d’études sur le sujet. La fondatrice de Yoni Solutions, la gynécologue Virginia Franco, est venue spécialement du Brésil pour ces recherches, après une collaboration entre l’EPFL et l’Université de Sao Paulo.
Selon la Dr Virginia Franco, le domaine sur la santé féminine connaît du retard, pour deux raisons.
La Suisse est plutôt pionnière dans le domaine, selon Virginia Franco. "Il existe de nombreux pays où le tablou est nettement plus présent", glisse la gynécologue.
A noter que la start-up propose des kits complets comprenant un test pour analyser le microbiote vaginal, ainsi que des compléments alimentaires personnalisés pour le rééquilibrer.
Yoni Solutions a le soutien de la fondation The Ark et du canton du Valais.
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