Une maison et un jardin entièrement dédiés à la fête d'Halloween chez Paulo Tavares à Charrat
Décorations terrifiantes et bruitages sinistres, Halloween a pris ses quartiers dans le jardin et à l'extérieur de la maison de Paulo Tavares, résident de Charrat. Rhône FM est allé à sa rencontre dans le cadre d'un reportage.
Personnages macabres, éclairages sinistres et bruitages à glacer le sang… la fête d'Halloween est de retour. Paulo Tavares, résident de Charrat a passé plus de trois semaines à installer squelettes, zombies et autres décorations à l'extérieur de sa maison et tout au long de l'allée qui mène à sa porte d'entrée.
Pour ce bricoleur et électricien de formation, décorer son jardin aux allures d'Halloween est une véritable passion. Objectif, s'amuser, mais aussi voir le sourire sur le visage des gens. "Ça fait quatre ans que j'ai commencé petit à petit à acheter du matériel, à bricoler", précise le passionné.
L'amusement avant tout
Pour les personnes qui aiment frissonner de peur, pas besoin donc de se rendre dans les pays anglo-saxons, où la Fête d'Halloween est très populaire. Il suffit de faire un détour par chez lui, à Charrat.
Mais à la veille de la Toussaint, faut-il s'offusquer qu'une fête qui célèbre la peur et la mort prenne une telle ampleur dans notre société ? "Je ne crois pas", explique Pascal Tornay, diacre de la paroisse de Martigny. "S'offusquer, c'est couper la relation, le dialogue. Et je crois que c'est essentiel, dans une société brassée comme la nôtre, de ne pas couper ce dialogue", ajoute ce dernier.
"Je crois que dans la tête des gens, il y a simplement un désir de s'amuser. Je ne crois pas qu'ils mettent un poids plus grand que ça dans Halloween", précise encore le diacre. "Ça ne va pas tellement plus loin", relève encore ce dernier.
De fait, Paulo Tavares est du même avis : "ça fait plaisir aux gens. Je ne pense pas déranger les voisins. D'autant que c'est un quartier tranquille. Ça l'anime un peu".
Paulo Tavares n'en oublie pas pour autant l'un des objectifs du travail effectué ces dernières semaines : "le but, c'est quand même aussi de faire peur aux gens", sourit ce dernier.