Une fois assainis, 30% du réseau des routes cantonales pourraient être transférés aux communes
Faute de moyens financiers, le réseau routier cantonal se dégrade.

Faute de moyens financiers, le réseau routier cantonal se dégrade.
Actuellement, 31% des routes valaisannes sont dans un état qualifié de mauvais (14%) voire critique (17%). Il faudrait en effet consacrer 120 à 150 millions de francs par an à leur entretien, service hivernal compris. Or, année après année, il manque environ 20 à 30 millions pour atteindre ce montant.
Par conséquent, il est temps de "changer de paradigme", a déclaré ce matin en conférence de presse le conseiller d'Etat Jacques Melly à l'occasion de la présentation du concept cantonal de mobilité 2040. La solution passe notamment par un redimensionnement des 1811 kilomètres du réseau cantonal et sa réduction d'un tiers ces 20 prochaines années.
Naturellement, pas question de remettre aux communes des routes en mauvais état. Le canton entend investir 175 millions de francs pour leur remise à niveau.
"Il n'y aura pas de diktat, rien ne sera fait contre l'avis et l'intérêt de quelque commune que ce soit", a assuré Jacques Melly.
Cette stratégie 2040, approuvé par le Conseil d'Etat, ne se limite toutefois pas à la route. Elle est "multi-modale" et concerne aussi le train ou la mobilité douce. Sa mise en oeuvre nécessitera un effort supplémentaire de 600 à 700 millions de francs de la part du canton, 31 millions par an. In globo, part de la Confédération incluse, l'investissement prévu est de 3.2 milliards.
