Une coalition de femmes dit « OUI » au diagnostic préimplantatoire
Ses douze membres - issues des rangs du CG-PCS du Valais romand, PS, PDC, PLR/FDP et des Verts - ont lancé leur campagne ce matin.

Ses douze membres - issues des rangs du CG-PCS du Valais romand, PS, PDC, PLR/FDP et des Verts - ont lancé leur campagne ce matin. On rappelle qu’il s’agit de modifier la loi pour permettre le recours à une analyse génétique de l’embryon avant son implantation dans l’utérus. Les personnes concernées : celles qui sont atteintes d’une maladie génétique grave et les couples rencontrant des problèmes d’infertilité.
Les partisanes soulignent que le nombre de grossesses à risques se verrait réduit grâce au diagnostic préimplantatoire (DPI), tout comme le nombre d’avortements. Elles relèvent également qu’en cas d’acceptation du peuple le 14 juin, les embryons non utilisés le cinquième jour pourront être congelés. La femme évitera ainsi de nouveaux traitements hormonaux à répétition et les coûts inhérents.
Pas d’eugénisme
Les membres de la coalition tiennent aussi à préciser qu’aider les couples à concevoir un enfant « sain » ne constitue en rien une discrimination, ni une stigmatisation des personnes handicapées. Elles rappellent également que le diagnostic prénatal est autorisé pour toutes les grossesses « normales », mais qu’il ne se fait qu’après 11 semaines de gestation. Et de souligner la douleur des parents qui découvriraient alors que le fœtus est atteint d’une maladie grave et incurable.
Vers la fin d'un « tourisme médical »
Autre point relevé lors du lancement de la campagne : la Suisse impose une des lois les plus restrictives d’Europe en matière de procréation médicalement assistée. Des femmes se rendent donc à l’étranger pour pouvoir bénéficier d’un DPI. Selon la coalition, voter « OUI » mettrait donc un terme à ce type tourisme médical.