Une application pour redonner vie à un important site archéologique sédunois
Le téléphone portable comme machine à remonter le temps : une application pour smartphone permet désormais de visiter un important site archéologique sédunois par le biais de la réalité augmentée.
Redonner vie à un important site archéologique sédunois grâce à la réalité augmentée : c’est ce que propose le projet ARcheoSion qui est inauguré ce lundi sur la place du Scex.
Lancée par la ville de Sion et portée par l’association Valais Time Machine, la démarche permet de visiter via l’écran d’un smartphone l’église de Sous-le-Scex, construite au début du cinquième siècle après Jésus-Christ.
Il s’agit de l’un des plus grands édifices du genre en Suisse pour la fin de l’Antiquité. Les vestiges sont toutefois enfouis sous plusieurs mètres de terre à l’heure actuelle ; il est donc difficile pour les visiteurs d’imaginer à quoi ressemblait le site au temps de sa splendeur.
L’interview de l’archéologue Ludovic Bender qui a fait office de coordinateur scientifique sur le projet ARcheoSion :
Une église entièrement reconstituée
Grâce à l’application ARcheoSion, l’architecture intérieure et extérieure de l’édifice, ainsi que son histoire, sont reconstituées, sur la base des longues recherches scientifiques qui ont été menées sur place.
L’interview de Jean-Marie Bucher, concepteur de l’application ARcheoSion :
Un concept qui pourrait être étendu
Pour les autorités, cette démarche représente un « atout touristique précieux » pour la ville. Celle-ci pourrait d’ailleurs décider dans le futur d’étendre la technologie à d’autres sites archéologiques de la capitale.
L’interview de Sébastien Gattlen est le conseiller municipal en charge de la culture :
Le projet a notamment été soutenu financièrement par le canton et la Confédération, dans le cadre des projets de transformation lancés durant la pandémie de coronavirus.
Les articles les plus lus
Martigny : téléphones portables et montres connectées bannis des écoles primaires
Une faillite évitée de justesse pour Altis : son directeur s’explique
Le vignoble valaisan lutte contre la flavescence dorée
Insultes racistes en demi-finale de Coupe valaisanne : une maman porte plainte
