Un outil pour limiter les dysfonctionnements dans les EMS valaisans
Les EMS valaisans n’ont pas attendu les conclusions de la justice et du politique pour tirer les leçons de l’affaire du home de Vex.

Les EMS valaisans n’ont pas attendu les conclusions de la justice et du politique pour tirer les leçons de l’affaire du home de Vex. Ils disposent désormais d'un nouvel outil de management de la qualité.
L'affaire du home St-Sylve avait fait grand bruit dès juin 2014 après le dépôt d’une plainte auprès du Ministère public par 11 employées de l'établissement. Les suspicions de maltraitance, la pression, les manquements dans la gestion du personnel ont alors mobilisé la justice, le parlement et sa commission de gestion ainsi que le gouvernement pour tenter d’éclaircir tous les dysfonctionnements, dans les murs mais aussi à l'extérieur. La haute surveillance demandée au Conseil d'Etat fera l’objet d’un débat au Grand Conseil le 8 mai, sur la base d’une motion (co-signée par l'UDC Grégory Logean, la PLR Anne-Marie Sauthier-Luyet et le PDCC Fabien Schafeitel), du rapport et des recommandations de la COGEST (à découvrir, l'interview de sa présidente Marianne Maret).
Entre-temps, la faîtière des homes valaisans, l’AVALEMS (Association valaisanne des établissements médico-sociaux), a élaboré pour ses membres, un outil de management de la qualité. "Calivista Valais" propose 99 critères d'évaluation. Le système prévoit notamment un renforcement opérationnel des contrôles ainsi que des critères de formation plus pointus pour le personnel, explique Arnaud Schaller, secrétaire général de l’AVALEMS (interview ci-dessous).
L’AVALEMS représente 49 homes qui occupent 4067 employés et 151 apprentis pour quelques 3200 places. Tous les établissements devraient être certifiés en mars 2018, selon Arnaud Schaller.