Un ombudsman comme arbitre dans les procédures de garde d'enfants en Valais : le projet du MSCR
Les appréciations sur les procédures qui régissent et accompagnent le droit de garde en Valais ne laissent personne indifférent, en tout cas pas au sein du MSCR, le Mouvement suisse pour la coparentalité responsable.

Les appréciations sur les procédures qui régissent et accompagnent le droit de garde en Valais ne laissent personne indifférent, en tout cas pas au sein du MSCR, le Mouvement suisse pour la coparentalité responsable.
Fondée à Granges, il y a quasi un an jour pour jour, l'Association a, depuis, pris ampleur et expérience. Les sollicitations sont toujours plus nombreuses et elles ramènent le plus souvent à la difficulté des rapports avec les APEA, les "Autorités de protection de l'enfant et de l'adulte". Pour la présidente et cofondatrice du mouvement, c'est clairement le passage obligé vers une solution ou de longs, très longs ennuis. Isabelle Vuistiner-Zuber (interview ci-dessous).
Il faut repenser les procédures d''attribution de la garde des enfants
Lorsqu'une autorité décide entre deux parties ou plus qui défendent des intérêts divergents, les désaccords émergent à tout moment.
C'est là où le bât blesse : on parle ici de procédures pénales, insurmontables pour les uns, armes redoutables pour les autres. D'où une proposition qui commence à faire son chemin, y compris auprès de députés. Il faut un arbitre. C'est la proposition d'Isabelle Vuistiner-Zuber, un "ombudsman" appelé à intervenir sur les procédures. Actuellement le seul moyen pour un parent qui veut s'opposer à la décision d'une APEA passe par le tribunal. "Déjà il faut avoir les finances et quand on commence à attaquer l'APEA qui gère la situation de votre enfant, ça veut dire que vous déposez une plainte pénale contre la personne qui va décider si vous gardez l'autorité parentale ou non. Pour cette raison-là d'abord, les gens ne déposent pas plainte", s'insurge Isabelle Vuistiner-Zuber. Des députés ont déjà été approchés pour relayer cette proposition au Grand Conseil.