Un nouveau coup de pouce pour les chômeurs valaisans ?
Etudiée puis abandonnée, l’idée d’une assurance cantonale d’indemnités journalières destinée aux personne sans emploi fait son retour.
Etudiée puis abandonnée, l’idée d’une assurance cantonale d’indemnités journalières destinée aux personne sans emploi fait son retour. Suite à une intervention parlementaire, le dossier est de nouveau sur la table du Conseil d’Etat.
Le Grand Conseil valaisan veut soutenir ses chômeurs. Le Parlement a mandaté l'exécutif afin qu’il réfléchisse à la création d’une assurance d’indemnités journalières maladie à l’échelle du canton pour les sans-emplois. Les deux postulants, le socialiste Emmanuel Amoos et le libéral-radical Xavier Mottet, ont choisi de reprendre l’idée émise il y a douze ans par les Syndicats chrétiens interprofessionnels du Valais.
Plusieurs modèles étudiés
Entre 2008 et 2011, le Conseil d’Etat a examiné deux modèles d’assurance en faveur des chômeurs, l’un financé par les contributions de tous les travailleurs, l’autre par les seules contributions des chômeurs à l’instar du concept en vigueur dans le canton de Vaud. A cette époque, le gouvernement a également étudié un modèle de financement public en faveur des chômeurs risquant de se retrouver à l’aide sociale. Après réflexion, il a choisi de n'adopter aucune de ces options, dont le coût global, selon une étude, avoisinerait les 800'000 francs annuels.
Ouvrage remis sur le métier
La question d’une telle assurance étant récurrente, le Conseil d’Etat a proposé d’accepter le postulat dans le sens où le modèle d’assurance du canton de Vaud sera de nouveau analysé et évalué. Au vote, le texte a été renvoyé au Conseil d’Etat par 98 voix contre 14, le plénum estimant qu'une étude globale sur la question serait plus pertinente. L’exécutif cantonal devra donc soit présenter au Grand Conseil un projet de loi, soit justifier le fait qu’il considère toujours une telle option comme inappropriée. "Notre postulat avait comme objectif de permettre d’étudier cette thématique", explique Xavier Mottet (PLR), ouvert à toute solution et ravi par la décision du législatif cantonal.