Un chiot gisant au milieu des déchets de la step de Châteauneuf: la SPA Valais va déposer plainte
Qu'est-il passé par la tête de l'individu qui a commis un tel acte?

Qu'est-il passé par la tête de l'individu qui a commis un tel acte? C'est la question que tout le monde se pose en observant cette image, difficile à regarder pour les âmes sensibles.
L'épisode malheureux s'est passé le matin de Noël. Ce chien mort a été découvert contre l'un des tamiseurs de la step de Châteauneuf, autrement dit contre un filtre grossier empêchant de laisser passer les déchets. C'est l'employé qui était de piquet ce matin-là qui a découvert ce que Biliana Perruchoud, présidente de la SPA Valais, nomme comme "le paroxysme de l'horreur".
Accompagné de son fils, l'ouvrier a d'abord pensé à un gros rat ou même à un cochon. Non, c'est bel et bien un chien. Après observation de la SPA Valais, il s'agirait d'un chiot labrador. Biliana Perruchoud dénonce et condamne avec la plus grande rigueur cet acte cruel et criminel. L'organe de protection des animaux "va évidemment déposer plainte pénale, afin que l'auteur de cet agissement atroce et incompréhensible pour notre société civilisée soit sévèrement puni".
En l'état actuel, personne n'est en mesure de savoir si le chien était vivant ou mort lorsqu'un tiers l'a manifestement jeté dans une grille d'égout. Pour Grégoire Rey, avocat, peu importe. "Dans le droit suisse, c'est l'intention qui compte, pas le résultat." Quoiqu'il en soit, s'il se fait pincer, l'individu risque une peine privative de liberté maximale pouvant aller jusqu'à quatre ans et demi, indique encore Grégoire Rey.