Toujours plus de femmes candidates au métier de "policier". Le bureau de l'égalité salue la tendance

Les femmes sont de plus en plus nombreuses à opter pour le métier de policière. Cette tendance se remarque particulièrement auprès de la relève : un tiers des aspirants sont des femmes. Ce chiffre s'élève même à 42% cette année. C'est d'ailleurs une femme, Marianne Kuonen de Guttet-Feschel, qui est devenue major de la promotion 2018 auprès de l'Académie de police de Savatan.
Cette situation est saluée, aujourd'hui, dans un communiqué commun de l'office cantonal de l'égalité et de la famille et de la police cantonale.
"C'est un réel changement de voir ces femmes qui prennent leur place dans le cadre de la police", salue Isabelle Darbellay Métrailler, cheffe de l'office, qui relève aussi que la police s'est ouverte aux temps partiels, une opportunité souvent synonyme de carrière féminine alors que ce n'était pas le cas dans le passé.
Christian Varone, commandant de la police valaisanne se dit ravi de cet intérêt des femmes pour les métiers de police, d'autant plus qu'il n'y a pas de privilège particulier qui leur est accordé : "Ce qu'il faut préciser, c'est que pour les hommes comme pour femmes, nous choisissons selon les qualités. On ne veut pas favoriser des femmes pour le principe mais elles nous apportent beaucoup, notamment de par leur sensibilité qui permet notamment de baisser la pression lors de situations aigues", dit-il.
A l'heure actuelle sur à peine moins de 500 collaborateurs au sein de la police valaisanne, 13% sont des femmes. A noter que la police judiciaire du Valais central et la section d'identité judiciaire sont dirigées par des femmes.