Télénendaz : «oui» à la fusion, Philippe Lathion s'en va
Une demande de report rejetée cette semaine, certains petits actionnaires qui évoquent des "soupçons de surévaluation de TéléVeysonnaz et de sousévaluation de TéléNendaz": la tension était palpable avant l’assemblée générale extraordinair...
Une demande de report rejetée cette semaine, certains petits actionnaires qui évoquent des "soupçons de surévaluation de TéléVeysonnaz et de sousévaluation de TéléNendaz": la tension était palpable avant l’assemblée générale extraordinaire de Télénendaz ce vendredi matin.
Au final, les actionnaires ont accepté cette fusion à 76,6%. C’est bien moins que les 98% de Téléveysonnaz la semaine dernière. Une issue attendue, puisque Téléverbier, actionnaire à hauteur de près de 13% de Télénendaz, et plusieurs petits actionnaires avaient annoncé leur opposition à cette union.
La majorité qualifiée qui était requise, à savoir deux tiers de voix, est malgré tout atteinte. La société NV Remontées mécaniques SA peut voir le jour. La fusion déploie, pour rappel, ses effets aux premier janvier 2016. Parmi les opposants, le notaire Pierre Delèze, qui était à l’origine de la demande de report, a toutefois confirmé à l’issue de l’assemblée qu’il envisage d'attaquer en annulabilité cette fusion.
Lors de cette AG extraordinaire, le président de Télénendaz, Philippe Lathion, a lui annoncé qu’il remet son mandat. Après 20 ans à la tête de la société, il dit "ne plus se reconnaître dans l'orientation générale qui est prise au sein des 4 Vallées". Philippe Lathion estime que l'union validée ce vendredi "n'est pas un pas vers une deuxième fusion, mais plutôt vers la naissance de deux blocs forts, qui probablement discuteront en bras de fer plutôt que de s'asseoir autour d'une table".