Téléchampéry-Crosets : des partenariats évidents pour assurer l'avenir

Téléchampéry-Crosets a tenu hier soir ses assises annuelles. L’occasion de dresser un bilan du dernier exercice écoulé.
Avec un chiffre d’affaires de 11,9 millions de francs, la société enregistre un recul de 960'000 francs par rapport à son exercice précédent. Le recul provient directement de la dernière période Noël-Nouvel An, plombée par le manque de neige.
Hors, c’est justement dans l’enneigement mécanique que la société souhaitait investir, l’an passé déjà, une première tranche de plus de 5 millions de francs reportée pour des raisons d’opposition. Mais la situation s’est améliorée et Téléchampéry-Crosets investira 11 millions de francs l’an prochain pour mener à bien son projet, explique Pierre-Ignace Exhenry, président de la société des remontées mécaniques.

Un premier chantier bouclé à travers le partenariat avec Morgins-Champoussin

Mais si l’enneigement artificiel permettra de pallier à certains épisodes météorologiques capricieux, l’avenir de la société sera désormais étroitement lié à celui de ses voisines. « Nous travaillons là-dessus depuis deux ans et nous avons trouvé des solutions avec Morgins-Champoussin via un contrat de service par lequel nous leur mettons à disposition - participation de la société partenaire – notre directeur, le chef d’exploitation, celui de la sécurité et celui de la production de l’enneigement », explique Pierre-Ignace Exhenry. Le partenariat a débuté le 1er octobre.

Le salut dans la réunification des Portes du Soleil, côté suisse

Désormais, avec les trois communes de la Vallée d’Illiez qui ont réussi à se réunir pour tirer à la même corde, le travail se poursuit également sur l’autre front, côté Torgon – par Vionnaz – et Chalet Neuf – propriété de la bourgeoisie de Collombey notamment – et Monthey comme capitale du district. « Le but à atteindre, c’est l’entente entre le registre sportif et économique du domaine et l’ensemble du politique, soit les communes du district et l’Etat du Valais… Grâce à ces communes, on pourrait ainsi obtenir une aide de l’Etat qui serait la bienvenue », conclut Pierre-Ignace Exhenry.