Tamoil lance un programme de dépollution de son site à Collombey
Tamoil a invité hier une poignée de journalistes à visiter la raffinerie de Collombey mise en arrêt.

Tamoil a invité hier une poignée de journalistes à visiter la raffinerie de Collombey mise en arrêt. Elle a confirmé le lancement imminent d'investigations du sol du site, qui doivent permettre d'évaluer plus précisément l'étendue des pollutions et les éventuelles mesures d'assainissement nécessaires.
Ces investigations seront menées par une société suisse. Les travaux dureront 16 semaines environ. Un plan globalement accepté par les autorités cantonales, souligne le groupe.
La compagnie pétrolière s'est par contre opposée aux garanties financières de 2,5 et 20 millions de francs exigées par le canton, respectivement pour éliminer les déchets du site et pour sa mise hors-service dans le respect des normes en vigueur.
Quant à la raffinerie, 90 collaborateurs de Tamoil y travaillent encore actuellement. S'y ajoutent quelque 200 ouvriers de sous-traitants chargés des opérations d'arrêt. Sur les 233 collaborateurs de la raffinerie licenciés progressivement, une cinquantaine aurait retrouvé du travail.
"Notre but est de maintenir le site pour un éventuel redémarrage", a encore déclaré Stéphane Trachsler, membre de la direction de Tamoil. Quant à savoir si un ou plusieurs repreneurs potentiels se seraient annoncés, Tamoil refuse de répondre "pour des raisons de confidentialité".