Suite au net rejet du salaire minimum, les SCIV réclament plus de CCT
Les SCIV, Syndicats Chrétiens Interprofessionnels du Valais, entendent mettre la pression sur les employeurs.
Les SCIV, Syndicats Chrétiens Interprofessionnels du Valais, entendent mettre la pression sur les employeurs. Avec leurs homologues de Syna, dans le Haut-Valais, ils enverront la semaine prochaine une lettre à une douzaine d'associations professionnelles pour leur rappeler leur engagement en faveur du partenariat social.
"Le patronat a martelé, tout au long de la campagne sur le salaire minimum, que les salaires étaient l'affaire du partenariat social. On leur dit ok, vous êtes croyants, montrez-nous que vous êtes aussi pratiquants", explique Patrik Chabbey. Le secrétaire général des syndicats chrétiens espère que de nouvelles conventions collectives de travail puissent être conclues d'ici le début 2016, au mieux. Il songe à particulier à la vente ainsi qu'aux EMS et CMS.
Le 18 mai dernier, 82% des Valaisans et 76.3% des Suisses avaient rejeté l'initiative fédérale sur le salaire minimum. Deux jours plus tard, les SCIV s'étaient offert une pleine page dans le "Nouvelliste" pour prendre aux mots les patrons et louer les vertus du partenariat social.
Objectif : extension des conventions collectives.
Et, pour ponctuer le tout, le slogan suivant : "une claque, ça fait mal mais ça réveille et ça donne du tonus !".