Ski alpin - Armand Marchant: "Avant qu'elle m'approche, je ne connaissais pas la station d'Anzère"
En ski alpin, Anzère accueille pour la première fois son nouvel ambassadeur.
En ski alpin, Anzère accueille pour la première fois son nouvel ambassadeur. Le slalomeur belge Armand Marchant a signé à la mi-janvier un partenariat avec la station. Portrait.
Armand Marchant le dit lui-même, tout s’est accéléré le 5 janvier dernier, lorsqu’il prend, à la surprise générale, le 5e rang du slalom nocturne de Zagreb. La médiatisation, les sollicitations, tout se bouscule. Parmi celles-ci, une demande de partenariat d’Anzère. «Je ne connaissais pas la station, mais je me suis vite renseigné. C’est vraiment un très bel endroit où je peux bénéficier d’infrastructures idéales pour progresser», explique le skieur de 22 ans.
Une grave blessure avant de revenir plus fort
Le jeune belge bénéficie donc d’une piste d’entrainement faite sur mesure ou presque. De quoi travailler dur afin de remplir son objectif: prendre part aux finales de la coupe du monde de mars prochain. Ce serait alors une belle histoire, pour sa première saison après une grave blessure. «J’ai fait mes premiers points en coupe du monde en décembre 2016, à Val d’Isère. Mais par la suite, je me suis blessé au genou et ai vécu deux ans sans ski et trois sans compétition», détaille Armand Marchant. «Avec beaucoup de travail, je suis revenu au haut niveau. Et je crois que c’est aussi un message à véhiculer: quand on y croit, on peut réussir.»
Initié au ski grâce à ses parents
Reste que quand on est, comme Armand Marchand, ressortissant du Plat Pays, il est surprenant de se retrouver skieur en coupe du monde… «Ce sont mes parents qui m’ont initié, en voyageant beaucoup dans les Voges ou dans la région de Martigny. Aujourd’hui, c’est l’amour du ski et surtout de la compétition qui m’excite dans ce sport.»
Une passion amplifiée par les idoles, les modèles qu’Armand Marchant a admiré durant son enfance, mais aussi lors qu’il a débuté en Coupe du Monde. A commencer par le néo retraité autrichien Marcel Hirscher. «Marcel est le roi du ski, il a réinventé la discipline en lui amenant un côté professionnel. Hermann Maier, Bode Miller, Didier Défago ou encore Didier Cuche sont aussi des skieurs qui ont bercé mon enfance.»
A l’entrainement à Anzère mercredi et jeudi, et peut-être vendredi, Armand Marchant sera au départ du slalom de Chamonix, samedi.