Six mois pour le Conseil valaisan de la magistrature et une importante activité
Déjà beaucoup de sollicitations pour le Conseil valaisan de la magistrature. Mais, souvent, adressées au mauvais endroit. Il y a encore du travail d'information. Assez compréhensible pour une institution qui n'a que six mois.

Le tout jeune Conseil valaisan de la magistrature a exactement six mois. Il a tenu sa première séance le 4 janvier.
Le Conseil de la magistrature est l'autorité de surveillance de la Justice. Indépendant des pouvoirs législatifs, exécutifs et judiciaires, il s'assure que le Tribunal cantonal et le Ministère public fonctionnent conformément à la loi, de manière efficace et économique, prononce d'éventuelles sanctions et auditionne les candidats aux postes de juge et procureur.
Jusqu'ici, ses neuf membres se sont penchés sur 31 dossiers. La moitié était irrecevable car le Conseil de la magistrature n'était pas l'autorité compétente. Cela démontre que le rôle de cette nouvelle institution est encore relativement mal connu. Ce qui ne surprend guère sa présidente, Carole Basili.
Pour l'autre moitié, une majorité s'est soldée par un rejet parce que les dossiers étaient prescrits ou relevaient d'un problème en cours. Au final, quatre à cinq dossiers ont fait l'objet d'une procédure plus approfondie. Parmi les enquêtes en cours, on relèvera l'organisation du ministère public sous l'angle des ressources humaines et la fonction des juges cantonaux suppléants. Ces deux rapports devraient tomber d'ici la fin de l'année ou le début 2022.
L'instauration d'un Conseil valaisan de la magistrature a été approuvée le 25 septembre 2016 par 67.8% des votants.