Sion: déchets de l'UTO dans les fondations d'immeubles d'habitation
Après le mercure lié à la Lonza dans le Haut-Valais, la région sédunoise pourrait à son tour connaître son affaire de pollution industrielle.
Après le mercure lié à la Lonza dans le Haut-Valais, la région sédunoise pourrait à son tour connaître son affaire de pollution industrielle.
En cause : des anciens déchets de four de l’UTO, l’usine de traitement des ordures du Valais central, à Uvrier. Ceux-ci auraient été déposés de manière sauvage sur plusieurs parcelles en ville de Sion par le passé ou utilisé comme grave gratuit lors de travaux de terrassement. C’est le député de l’Alliance de gauche Jérémie Pralong qui le révèle dans un postulat déposé au Grand Conseil.
Selon l’Hérémensard, le quartier de Vissigen pourrait être particulièrement concerné.
Or, ces scories peuvent contenir des produits potentiellement polluants, comme les métaux lourds ou le plastique. Si la santé des habitants ne devrait pas être mise en danger, les terrains concernés pourraient perdre de la valeur, déplore le député.
Jérémie Pralong demande donc à l’Etat de faire la lumière sur le dépôt sauvage de ces scories. Il faut déterminer quelles parcelles sont concernées. L’utilisation de déchets de four de l’UTO lors de travaux de construction de bâtiments était-elle autorisée par le canton et la ville ? demande encore le député socialiste qui souhaite établir les responsabilités dans cette affaire.
Il est épaulé dans cette intervention par trois autres députés PDC, UDC et CVPO. Ce postulat sera développé au Grand Conseil cet automne.