Valais
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Sion accueille les aéroports suisses et se découvre des alliés
C'est dans le plus long bâtiment du Valais, les halles Grély à Sion que se sont réunis hier, les membres de l'association suisse des aéroports.
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C'est dans le plus long bâtiment du Valais, les halles Grély à Sion que se sont réunis hier, les membres de l'association suisse des aéroports.
Au c?ur de leur 35ème assemblée générale, les perspectives, comme les inquiétudes de l'aéroport de Sion ont largement occupé le terrain. Il est vrai qu'en leur qualité d'hôtes, les Valaisans ont eu de quoi attirer l'attention hier. Au c?ur des halles de 400 mètres de long, situées au sud des pistes, les pros de l'aviation auront déjà pu y découvrir Alpark, l'un des joyaux de l'aviation d'affaire haut de gamme présentée par son directeur Michel Seppey (interview ci-dessous).
Mais les membres de l'association ont aussi pu y découvrir les particularités du site sédunois. Sous-service des travaux publics de la ville de Sion, l'aéroport qui accueille quelque 40 mille mouvements pour 31 mille passagers est aujourd'hui coincé entre craintes et espoirs de développement. Dune part des inquiétdues liées aux incertitudes del'avenir des forces aériennes sur le tarmac sédunois, d'autre part des velléités d'accroître les mouvements par le renforcement des vols "charter" mais asussi à travers le développement de l'aviation d'affaires, reconnaît le municipal Cyrille Fauchère, président de la commission aéroport (interview ci-dessous).
Le marché est des plus concurrentiels et les décisions doivent y être prises rapidement. Or, avec une gestion publique, limitée par le rythme des séances des exécutifs et du législatif, c'est sans doute l'un des points faibles de la structure valaisanne. Pourtant, d'avenir, Sion en dispose. C'est en tout cas la conviction de Maître Pierre Moreillon. Après quelques années passées à la tête de la faîtière des aéroports, il est aujourd'hui président d'honneur d'Aerosuisse (interview ci-dessous). A ses yeux, Sion tient sa place et a tout pour la renforcer.
Encore faudra t'il pourvoir financer les adaptations nécessaires. Or, sur les 140 millions investis depuis 1993, 123 l'ont été par les forces aériennes. Avec les perspectives d'abandon par l'armée, les autorités sédunoises ne disposent pas encore d'un plan d'action solide pour maintenir et développer la partie civile sans son soutien.
Mais les membres de l'association ont aussi pu y découvrir les particularités du site sédunois. Sous-service des travaux publics de la ville de Sion, l'aéroport qui accueille quelque 40 mille mouvements pour 31 mille passagers est aujourd'hui coincé entre craintes et espoirs de développement. Dune part des inquiétdues liées aux incertitudes del'avenir des forces aériennes sur le tarmac sédunois, d'autre part des velléités d'accroître les mouvements par le renforcement des vols "charter" mais asussi à travers le développement de l'aviation d'affaires, reconnaît le municipal Cyrille Fauchère, président de la commission aéroport (interview ci-dessous).
Le marché est des plus concurrentiels et les décisions doivent y être prises rapidement. Or, avec une gestion publique, limitée par le rythme des séances des exécutifs et du législatif, c'est sans doute l'un des points faibles de la structure valaisanne. Pourtant, d'avenir, Sion en dispose. C'est en tout cas la conviction de Maître Pierre Moreillon. Après quelques années passées à la tête de la faîtière des aéroports, il est aujourd'hui président d'honneur d'Aerosuisse (interview ci-dessous). A ses yeux, Sion tient sa place et a tout pour la renforcer.
Encore faudra t'il pourvoir financer les adaptations nécessaires. Or, sur les 140 millions investis depuis 1993, 123 l'ont été par les forces aériennes. Avec les perspectives d'abandon par l'armée, les autorités sédunoises ne disposent pas encore d'un plan d'action solide pour maintenir et développer la partie civile sans son soutien.
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