Sion 2026: le CIO veut mieux communiquer autour de l'Agenda 2020
Le comité international olympique doit mieux communiquer sur les changements qu'il a introduit dans le cadre de l'Agenda 2020.

Le comité international olympique doit mieux communiquer sur les changements qu'il a introduit dans le cadre de l'Agenda 2020.
Les propos du directeur exécutif des jeux Christophe Dubi, lors d'une rencontre jeudi avec la presse romande à Lausanne.
En début d'année, l'organisation a présenté un paquet de mesures, afin de tendre vers des jeux « peu coûteux, bénéfiques et durables ». Des mesures en ce sens ont été prises pour la candidature de Tokyo 2020, qui ont permis des économies de 2,2 milliards de dollars, selon Christophe Dubi.
Mais cela ne convainc pas tout le monde. En Valais, les opposants à la candidature Sion 2026 doutent que l'organisation puisse véritablement se réformer.
Et un sondage réalisé par les médias valaisans en vue de la votation du 10 juin indique que deux tiers des personnes interrogées ne font pas confiance au CIO.
« Le mérite d'un débat comme (celui qui se déroule en Valais), c'est finalement la nécessité pour le CIO d'expliquer ces changements sur des bases concrètes », note le directeur exécutif des jeux olympiques.
S'il ne peut pas évaluer les chances qu'aurait le dossier valaisan devant les instances olympiques, il souligne qu'il s'inscrit en tout cas dans ce que le CIO souhaite promouvoir à l'avenir.
"Aujourd'hui, lorsque nous évaluons les candidatures, nous plaçons en tête de notre réflexion la pertinence des projets pour les vingt années qui suivront », précise-t-il. Il faut donc favoriser l'utilisation d'infrastructures déjà existantes ou temporaires.
