Seydou Doumbia: "Quand j'étais jeune, en Afrique, je n'arrivais pas à marquer"
Le FC Sion se déplace dimanche sur la pelouse de Bâle.

Le FC Sion se déplace dimanche sur la pelouse de Bâle. Il pourra compter sur le sens du but de son attaquant ivoirien Seydou Doumbia, 31 ans, plus de 200 buts en carrière. Pourtant, sa capacité à marquer n’est pas innée. Elle s'est développée.
Un style en évolution
Le jeu de Seydou Doumbia, 31 ans, évolue. Autrefois dévoreur d’espace, l’attaquant ivoirien est désormais un attaquant de surface qui ne part plus d’aussi loin, en raison d’une pointe de vitesse moins décisive. Sans perdre en efficacité. Seydou Doumbia a marqué plus de 200 buts dans les différents championnats qu’il a fréquenté (japonais, suisse, russe, portugais, italien, espagnol). Depuis son arrivée au FC Sion, en championnat, il a déjà trouvé le chemin des filets à quatre reprises en huit rencontres.
« Quand j’étais jeune, en Afrique, je n’arrivais pas à marquer »
Le sens du but de Seydou Doumbia n’est pourtant pas naturel. Il raconte : « Je me rappelle quand j’étais jeune, en Afrique, j’allais vite, je dribblais bien, mais je n’arrivais pas à marquer, je ne sais pas pourquoi. C’est ensuite, avec le travail, que c’est devenu plus facile. Mon sens du but s’est développé ».
Du travail en s’inspirant des meilleurs
Pour apprendre à finir les actions et trouver le chemin des filets, Seydou Doumbia dit avoir énormément travaillé, à l’entraînement : « Mon coach me montrait comment un attaquant doit se placer dans la surface et m’expliquait le geste juste pour chaque action. Je m’inspirais beaucoup des meilleurs, à l’époque : Ronaldo, le Brésilien, mais aussi Thierry Henry, Didier Drogba ou encore Samuel Eto’o. Je regardais des vidéos d’eux sur le net. »
Un déclic mental primordial
Marquer est devenu naturel pour Seydou Doumbia. Le travail a compté, évidemment. Mais Seydou Doumbia s’est aussi et peut-être surtout « libéré » mentalement. « Quand je suis devant le but, je ne me pose plus de questions. En Côte d’Ivoire, quand j’ai commencé ma carrière, j’ai marqué 1 but en 12 matchs ou quelque chose comme ça. Je me posais tellement de questions. C’est fini aujourd’hui. Dans la surface, je suis instinctif. S’il faut faire une panenka, une talonnade ou quelque chose d’autre pour marquer, je le fais et voilà. Sans me poser de question. »
Bâle-Sion, 17ème journée de Super League, coup d'envoi dimanche à 16h. Une rencontre à suivre en direct sur Rhône FM avec notre consultant David Vernaz.
