Service de l'environnement: Joël Rossier parle de "vice de procédure", le canton répond
Rhône FM vous en parle depuis ce samedi soir.

Rhône FM vous en parle depuis ce samedi soir. Dans une lettre intitulée «Déclaration», le désormais ex-chef de Service Joël Rossier conteste la décision du gouvernement valaisan de le libérer de son obligation de travailler. Il parle de vice de procédure et demande la révocation de la décision. Ce dimanche, le canton répond.
Dans sa lettre, Joël Rossier déclare que les propos rapportés du président du Conseil d’Etat Roberto Schmidt dans le Nouvelliste du jeudi 22 août «sont faux». A la question de savoir si le départ avancé de Joël Rossier avait quelque chose à voir avec le fait qu’il avait saisi les hautes commissions de surveillance du canton voici quelques semaines, Roberto Schmidt répondait par la négative en affirmant ne pas savoir précisément quels problèmes évoquait Joël Rossier, «puisqu’il ne nous a pas adressé tous les documents transmis aux autorités de surveillance».
Vice de procédure ?
C'est cette phrase qui a mis le feu aux poudres. Joël Rossier affirme avoir mis au courant le Conseil d’Etat. Il évoque des «preuves» pour appuyer ses dires, comme ce courrier envoyé le 19 août dernier à Roberto Schmidt dans lequel il aurait fourni «en annexes et en pièces constituant pleinement ma prise de position officielle réclamée par le Conseil d'Etat (...), les lettres déposées à l’inspection des finances en juin et juillet dernier». Aujourd'hui, l'ex chef du service de l'environnement déclare que la décision du Conseil d'Etat est entachée d’un «vice de procédure évident», il lui demande de révoquer cette décision.
Le canton se défend
Ce dimanche, le canton, via le vice-chancelier et chef de l'information de l'Etat du Valais André Mudry, répond. «Joël Rossier a effectivement demandé que les lettres déposées à l’inspection des finances ainsi que ses annexes fassent partie de sa prise de position officielle envers le conseil d’État. Dans ce courrier il demande donc à l’inspectorat des finances de fournir une copie au Gouvernement. Ce que l’Inspection des finances n’a pas fait jusqu’à présent. Le conseil d’État n’a donc pas, contrairement à ce que dit Joël Rossier, reçu les documents transmis à l’Inspection des finances.»