Séismes : le Valais doit faciliter la préparation de la population. Des députés proposent une piste
C’est une réalité : le Valais est aux premières loges du risque sismique. La population doit donc s’y préparer. Raison pour laquelle quatre parlementaires cosignent un postulat réclamant au canton des moyens pour financer le prix d’entrée au centre pédagogique de prévention des séismes.

Chaque année, quelque 270 séismes se produisent dans les sous-sols valaisans. C’est un cinquième de toutes les secousses recensées à l’échelle nationale ce qui fait de ce canton, le premier candidat à un big one, un séisme à plus de 6 sur l’échelle de Richter. C’est un fait. Il est connu.
On ne pourra pas l’éviter. Et donc, la population doit s’y préparer.
Raison pour laquelle quatre parlementaires du Centre cosignent un postulat réclamant au canton des moyens pour financer les entrées au CPPS, le centre pédagogique de prévention des séismes de la HES-SO Valais-Wallis. Ce prix pour l’ouverture au public atteint 29 francs par adulte et 14 pour un ado, tarif incompressible pour l’école qui, même à ce niveau, ne couvre même pas ses frais.
Ce centre sédunois est unique en Europe et sa capacité à sensibiliser et à former, est reconnue, souligne la députée du centre Françoise Métrailler, initiatrice du postulat.
Au sein de la HES-SO, les recherches en matière de séismes se poursuivent au quotidien et le centre pédagogique en témoigne.
"Comme on ne peut toujours pas prédire un tremblement de terre… notre objectif, c’est d’aider les gens à devenir le plus autonome possible".
Anne Sauron, docteure en géophysique et professeure à la HES-SO Valais-Wallis en est convaincue : les comportements à adopter en cas de séisme s’apprennent et des mesures préventives peuvent être prises bien en amont. Le CPPS permet d’accéder à cette "formation".
Le postulat sera développé lors d’une prochaine session du parlement.