Scolarisation à domicile: une directive pour répondre aux demandes
Des demandes qui ont quintuplé en l’espace d’une année: la scolarisation à domicile connaît un engouement de plus en plus important.

Des demandes qui ont quintuplé en l’espace d’une année: la scolarisation à domicile connaît un engouement de plus en plus important. Jusqu’en 2016, trois ou quatre demandes annuelles étaient adressées au canton. L’an passé, le Service de l’enseignement a reçu plus de 20 requêtes. Sans compter une tendance qui émerge, celle de demandes qui regroupent plusieurs parents. Une directive a donc été édictée en novembre dernier pour remplacer les règles utilisées jusque-là. « Quand il y a quelques demandes isolées, des règles suffisent. Lorsqu’elles augmentent aussi fortement, une directive est nécessaire », précise le chef du service de l’enseignement, Jean-Philippe Lonfat. Le canton est très strict en la matière, et sur les 20 demandes reçues l’an passé, seules 7 ont été acceptées. Les conditions requises : des temps d’enseignement similaire à l’école publique, une formation pédagogique reconnue pour la personne en charge de la formation, ou encore le respect du plan d’études et la garantie d'une socialisation de l'enfant.