Sans sa star, le 52e Festival de l'orgue de Valère fera la part belle aux non-initiés
Il y aura eu le 50e en grande pompe. Puis le covid est arrivé, crucifiant l’édition 2020. Mais sans aucun doute, le 52e festival de l’orgue de Valère va détonner.
D’abord parce que la pandémie impose encore et toujours quelques restrictions. Ensuite – et surtout – parce que sa star, le plus ancien orgue jouable du monde (construit entre 1435 et 1437) est sous cloche, protégé durant les travaux de la nef de la basilique.
A défaut de pouvoir utiliser le vénérable instrument, les organisateurs ont décidé de prendre la clé des champs, à la découverte des différents orgues de la ville de Sion, explique Véronique Dubuis, directrice du Festival (interview ci-dessous).
Cette balade mènera le public du côté de la cathédrale de Notre-Dame des Glariers, de l’église des Jésuites et de l’église St-Théodule. Ces orgues permettront d’aborder un répertoire moins ancien que celui qui se donne habituellement à Valère car chaque instrument à son style, chaque fois unique, relève Véronique Dubuis.
Un parcours qui s’est rétréci avec le temps même s’il a toujours survécu
C’est sans doute ce qui peut faire la force des ces orgues que l’histoire a quelque peu confiné dans un rôle de support musical de la tradition judéo-chrétienne. Et pourtant…
A l’origine, l’orgue était plutôt associé au diable avec une orientation bien plus profane que spirituelle. C’est donc peu dire que la 52ème édition ouvre une fenêtre sur un éventail bien plus large et particulièrement ouvert aux non-initiés, relève Véronique Dubuis...
Le premier rendez-vous de ce samedi 17 juillet en témoigne. : l’église des jésuites accueillera, une dégustation de chocolat (oui, oui), bercée par un medley de musiques de films, de la petite sirène à Star Wars en passant par Mary Poppins, Star Trek ou Pirates des Caraïbes. Inscriptions nécessaires à l’office du tourisme ou sur le site du festival.