Sans réponse du Valais depuis plus d'un an, les Rives du Rhône pourraient exporter leur concept
La fondation des Rives du Rhône doit diversifier ses activités.

La fondation des Rives du Rhône doit diversifier ses activités.
Près d’un an après avoir déposé une demande d’autorisation d’exploiter un foyer résidentiel privé à Crans Montana, elle n’a toujours pas reçu de réponse du canton.
Si des discussions avaient été entamées au printemps dernier avec le canton, elles ont été suspendues en automne. Désormais, le sort de l’institution dépend du renouvellement des instances d’Addiction Valais, dont l’entier du conseil de fondation a démissionné en fin d’année dernière.
Tout est en stand-by, explique Xavier Lavanchy, le président du conseil de fondation des Rives du Rhône. « On n’a pas l’impression que le département veut s’empresser de nous donner une autorisation », déplore-t-il.
Sans foyer résidentiel, sans employés, la fondation doit donc travailler sur des projets alternatifs, histoire de sauver le concept thérapeutique, selon Xavier Lavanchy. Cela passe par du coaching privé. Ou par l’organisation de camps dans le désert marocain.
La fondation a aussi été contactée par des institutions hors canton, qui souhaitent reprendre le concept. « Aujourd’hui, tout est envisageable », souligne Xavier Lavanchy. S’il est possible que les Rives du Rhône ouvrent leur propre structure dans un autre canton, il est plus probable que cela soit en lien avec une institution existante. Mais aucune négociation n’a pour l’instant été entamée.
Dans l’immédiat, la fondation se dit prête à travailler avec le nouveau conseil de fondation d’Addiction Valais, afin de trouver une solution.
