Salaires dans la construction : cette fois, le match est engagé
Les négociations salariales pour le secteur de la construction sont entrées dans le vif du sujet.
Les négociations salariales pour le secteur de la construction sont entrées dans le vif du sujet.
Après plusieurs communications, entre la mi-juin et le début août, un premier round s'est déroulé le 22 août à Zürich au cours duquel les syndicats UNIA et Syna ont fait part de leurs revendications. Et le patronat, de ses objections.
Elément central de la discussion : la demande syndicale, après trois années sans adaptation, d'une hausse linéaire des salaires de 150 francs par mois pour tous, quelle que soit la zone d'activité ou la fonction.
Membre de la délégation de Syna, Bernard Tissières, coordinateur des syndicats chrétiens interprofessionnels du Valais, participe pour la première fois à ces discussions au niveau national. Convaincu du bien-fondé des prétentions des employés, il se dit raisonnablement optimiste en vue du 2e round qui aura lieu mardi prochain, le 19, toujours à Zürich. En cas de désaccord persistant, une dernière manche est prévue le 23 octobre. Elle pourrait être précédée d'une journée de protestation ouvrière l'avant-veille.
En Valais, le gros oeuvre – bâtiment et génie civil – salarie environ 9'000 équivalents plein temps. A titre indicatif, un maçon qualifié perçoit actuellement au minimum 5'553 francs par mois.