Saint-Luc : le projet de passerelle d'observation est à l'arrêt

En juin 2019, l’Association pour la valorisation et l’exploitation du Centre d’équilibre du Valais (AVECEV) dévoilait son projet. Un an plus tard, celui-ci n’a pas beaucoup progressé.
Toujours pas de passerelle d’observation à Saint-Luc ! Présenté en 2019, le projet est censé symboliser le centre géographique du Valais. Il est aujourd’hui à l’arrêt, notamment à cause de la crise du coronavirus. Le comité de l’AVECEV conserve toutefois sa motivation. Il poursuit la recherche de fonds et les études de faisabilité.
« Reprendre le taureau par les cornes »
L’association compte relancer le projet dès la fin de l’été. « La suite, c’est d’avoir l’approbation des différents services cantonaux. Quand nous serons sûrs que nous pourrons réaliser le projet, nous entamerons les démarches suivantes », affirme Patrick Salamin, président de l’AVECEV. L’an dernier, le comité a décidé de s’élargir. Il a par exemple accueilli les entrepreneurs Gerhard Constantin et Dominique Rouvinez.
De forme elliptique, la passerelle a été imaginée pour limiter son impact sur le paysage. Cinquante mille francs sont nécessaires pour établir le dossier de mise à l’enquête publique L’investissement total pourrait atteindre le million de francs.
Valoriser un point virtuel
En 2016, pendant la période de recherche d’idées, le comité de l’AVECEV s’était rendu à Mendrisio pour s’entretenir avec l’architecte tessinois Mario Botta. « Il nous a déconseillé d’implanter un élément physique sur quelque chose de virtuel, puisque si le périmètre du canton devait changer, le point ne se trouverait plus au même endroit », raconte Patrick Salamin.
L’AVECEV est convaincue de l’attrait touristique du centre géographique du canton. Le valoriser était l’idée première de l’homme qui a déterminé sa position, le géomètre André Morard. « En faisant de la randonnée dans la Suisse centrale, j’ai découvert que le centre géographique de la Suisse avait été placé à Älggialp. Comme ce point attirait de nombreux visiteurs, je me suis dit que ça pouvait être fait en Valais. Ce n’est pas seulement symbolique. C’est aussi un atout touristique », explique l’actuel guide de randonnée.