Répressif ou dissuasif ? A peine installé, le nouveau radar valaisan fait parler de lui
La dernière recrue de la police cantonale ne passe pas inaperçue. Ce radar "truffé de technologies" selon le terme employé, est entré en fonction il y a moins d'un mois. Et déjà, il suscite de nombreuses réactions. Est-il fixe, mobile ? Dissuasif, répressif ? La police nous répond.
La police cantonale annonçait le 1er février dernier l'acquisition d'un tout nouveau radar. En trois semaines à peine, force est de constater qu’il a su faire parler de lui.
On l'a vu plusieurs jours sur l'A9
Les commentaires vont bon train, on parle du tout premier radar fixe installé sur l’autoroute A9. Une nouvelle politique en matière de sécurité routière de la part du canton ? Pas du tout, nous répond la police cantonale. Le porte-parole Stève Léger est clair : "La police valaisanne privilégie la mobilité".
"Ce radar n'a pas de répit, il est déplacé dans tout le canton"
Ce radar "truffé de technologies " selon les propres termes de la police, peut rester plusieurs jours au même endroit. Il a la faculté de pouvoir flasher dans les deux sens de la route. Il change de place, tracté par un véhicule. "Il n'a pas de répit, il est déplacé dans tout le canton ". Stève Léger qui précise que "chaque emplacement vise un objectif sécuritaire. Il n'est pas déposé au petit bonheur la chance ".
"Le Valais encaisse quatre fois moins d'amendes que les autres cantons romands !"
Voici donc un radar utilisable sans assistance. Forcément une question — un brin polémique, on vous le concède — se pose : le canton en profiterait-il pour remplir les caisses sur le dos des automobilistes ? Réponse radicale du porte-parole Stève Léger.